[Société] Gabon_Pénurie d’eau :l’UOB sert de point de ravitaillement pour les populations environnantes
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« L’eau c’est la vie dit-on » !
Élément très essentiel dans la vie quotidienne de l’homme, cette ressource de base, notamment, l’eau est à ce jour, une denrée rare dans plusieurs quartiers du premier arrondissement de la ville de Libreville, capitale gabonaise. Pour les riverains de ces quartiers, privés d’eau depuis des mois, la seule solution pratique qui s’offre à elles est le ralliement du temple du savoir pour remplir leur récipients. C’est donc là, une situation qui semblerait, aux dires des riverains, plaire aux autorités.

En effet, les habitants des quartiers, avenue des grandes écoles (derrière l’école normale), et derrière la prison, entre autres, vivent depuis plusieurs années dans des conditions assez précaires, en matière d’eau potable.
Entre l’eau qui coule au robinet entre 23h et 5h du matin, et certains foyers qui font 3 jours d’affilés, voir même plus, sans voir couler à leurs robinets même une seule goutte d’eau, les populations de ces quartiers, majoritairement occupés par le citoyen lambda, n’ont d’autres choix que de s’orienter vers l’université Omar Bongo (UOB) pour remplir leurs récipients, tout en s’offrant les services des jeunes détenteurs des motos tricycles moyennant quelques franc CFA.
Ainsi, nul besoin de relever que cette situation, quotidiennement vécue par ces compatriotes, est très difficile à tenir, surtout en cette période de rentrée scolaire où l’eau est plus qu’à jamais solliciter, à raison de sa multitude de fonctions.
Au regard de la durée de cette pénurie et de l’inaction des autorités en charge de cette tâche, plusieurs riverains s’accordent à penser que leur souffrance, dûe au manque d’eau, serait un sujet de joie pour les autorités qui, jusqu’à ce jour, ne font rien pour la résoudre.
<<Nous le faisons depuis un moment. Nous courant vers l’UOB pour nous ravitaillér en eau car, on a pas de choix. Nous faisons une semaine sans des gouttes d’eau au robinet.>>, nous a confié Dembi Koumba, avant que Berline Mbou n’ajoute la problématique liée au paiement des factures d’eau à la SEEG sans pourtant être fournis au robinet.

Vivement que cette interpellation, de cette partie de la population à l’endroit des autorités, y parviennent et réussisse à susciter la sensibilité de ceux qui ont en charge la fourniture en eau potable de l’ensemble des quartiers de la ville de Libreville car, pourrait-on, sans doute de nous tromper, affirmer que plusieurs quartiers de la capitale gabonaise connaissent exactement les mêmes difficultés en matière d’alimentation en eau potable.
Warren Okolo