[Société] Gabon: de la problématique des parkings et de leur sécurité à Libreville, des jeunes en profitent pour créer une Activité Génératrice de Revenus
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Parquer dans certaines zones de la capitale gabonaise, Libreville, est un exercice difficile et très préoccupant pour plusieurs automobilistes. Entre les casses des véhicules et les vols, et les sabots des agents de la police nationale et ceux de la Maire de Libreville, les propriétaires des véhicules vivent avec beaucoup d’angoisse cette expérience. C’est donc de la nécessité de sécurisation de ces aires de stationnement que s’est offerte aux jeunes, une opportunité pour en faire une activité génératrice de revenus (AGR).
Comme qui dirait, c’est le besoin qui donne des idées et crée de l’emploi dans tous les secteurs d’activités pour qui veut.
C’est dans cette optique que des jeunes compatriotes, au chômage pour la plupart, se sont saisis de cette opportunité pour en créer une nouvelle activité, qui marche assez bien depuis plusieurs années, mais qui, parfois, passe inaperçue.
Il s’agit de l’activité de »gardien de véhicules et d’aide à la manœuvre » dans les différents parkings de la capitale gabonaise.
En effet, la problématique de parkings dans la ville a permis aux jeunes (élèves, chômeurs et désœuvrés), de se mettre au service des propriétaires des automobiles à la quête d’un endroit sûr pour stationner en ville ou dans certains centres commerciaux de la capitale, sans avoir à craindre une éventuelle de véhicules, un vol ou voir un sabot, de la police ou de la Mairie, contre une des roues de leurs voitures.
<<Nous sommes là pour aider les gens qui veulent stationner un moment et faire leurs courses, ou aller dans leurs lieux de travail, mais aussi, pour garder leurs voitures. Je le fais depuis 4 ans déjà. Ça me permet de prendre soin de moi, de ma fille et sa mère, sans oublier ma mère qui est malade>>, nous a confié Alex Kombila, avant d’évoquer l’aspect financier de son activité. <<…certains nous donnent 300 FCFA, 500 FCFA, c’est selon les humeurs du client. Car tu peux tomber sur quelqu’un qui te donne 1000 FCFA ou 2000 FCFA>>.
Ce qui augure que, certains »clients » apprécient le service que leur proposent ces jeunes et trouvent tout de même des avantages dans cette offre de service qui aujourd’hui, se fonctionne encore de manière anarchique.
<<Ce qu’ils font nous aide à parquer et faire, ce qu’on a à faire, tranquillement, sans avoir peur de se faire voler>> nous a confié Angélique Koumba.
CWO