Renouvellement du bureau du CGE : Matha appelle tous les partis politique à une réunion
Dans l’optique de renouvelement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE), dissout il y a quelques jours par la Cour constitutionnelle, le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a, par le canal d’une note d’information, invité tous les partis politiques légalement reconnus à prendre part à une réunion préparatoire le lundi 16 janvier 2023, dès 10 h 30.
Cette séance de travail, qui aura lieu à l’auditorium du ministère de l’Économie et de la Relance, consiste à préparer les futures échéances électorales, en entrevoyant déjà la possibilité et comment composer le bureau du Centre gabonais des élections (CGE), qui devrait prendre en compte tous les bords de la sphère politique gabonaise, afin de contenter tout le monde et, espérer tenir une organisation transparente des élections. Une organisation qui ne devrait souffrir d’aucune contestation, ni remise en cause.
Selon le communiqué signé des mains du ministre de l’Intérieur, chaque parti politique convié doit être représenté par deux personnes tout au plus.
C’est là, une véritable occasion accordée aux partis politiques de l’opposition pour faire entendre leur voix et choisir des personnes qui pourront mieux les représenter au sein du prochain bureau, qui devrait être établi avant l’élection présidentielle de 2023, qui approche à grands pas.
Toutefois, cet appel de Lambert Noël Matha, le ministre d’Etat ministre de l’intérieur, se présente comme le début d’une victoire pour le parti politique Réappropriation du Gabon, de son indépendance, pour sa reconstruction (REAGIR) qui, faut-il le rappeler, le mardi 03 janvier dernier, avait appelé la haute juridiction, qui est la Cour constitutionnelle, à prononcer la dissolution du bureau du CGE. Chose qui avait été faite quelques jours après.
Cependant, il serait vivement souhaité que les parties prenantes à cette retrouvaille militent et optent pour les décisions qui permettraient une meilleure organisation des prochaines élections de 2023, très attendues non seulement par la classe politique, mais aussi par les populations gabonaises. Car, des élections contestées et incendiaires, le Gabon en a trop souffert.
CWO
