Recherche des disparus du naufrage Esther Miracle: où sont passés les équipements militaires aéronautiques et navals présentés lors des défilés ?
Plus de 10 jours après le naufrage du navire Esther Miracle, survenu au large des côtes gabonaises, plus d’une douzaine de personnes sont toujours à ce jour portées disparues, malgré le dispositif de recherche mis en place par les autorités gabonaises. Ce qui ne manque pas de susciter des interrogations par rapport aux équipements militaires aéronautiques et navals souvent présentés au public lors de des parades militaires comptant pour la célébration de la fête de l’indépendance du Gabon.
Comment expliquer que les passagers du navire Esther Miracle, qui a coulé le 09 mars dernier au large des côtes gabonaises, n’ont pas pu être secourus à temps alors que le pays pocéderait des équipements militaires, aéronautiques et navals de qualité, au regard de ce qui est souvent montré au public.
En effet, lors du défilé et des parades militaires intégrant la célébration de la fête nationale ou de l’indépendance, il est souvent donné au public de constater la mise en avant d’un important arsenal militaire aéronautique et naval.
De cet arsenal, on compte le bateau de surveillance à propulsion RPM 20, les embarcations rapides de la Gendarmerie nationale, de la Garde Républicaine et de la Direction générale du corps des Sapeurs-pompiers, les deux hors-bords toujours hors des eaux, le patrouilleur de type P200 baptisé Jean Léonard Mbini, d’une vitesse économique de 1500 nautiques, offert par la Chine en juin 2021, et les deux Rodman-66, patrouilleurs capables de naviguer entre 450 et 550 milles.
Cependant, à la suite du naufrage du navire Esther Miracle et du temps mis par les secours avant d’intervenir sur le lieu du drame, l’on se demande si finalement ces appareils militaires de haute qualité seraient du matériel d’emprunt que le Gabon affiche lors du défilé du 17 août, pour faire bonne figure aux yeux du monde.
Ce qui est une préoccupation pertinente à laquelle, seules les autorités gabonaises pourraient avoir des réponses.
CWO
