Racket policier: les motards en substitution des contrôles interdits ?
Le 6 septembre dernier, le commandement en chef des Forces de Police nationale (FPN) avait interdit les contrôles intempestifs de la Police sur l’ensemble du territoire national.
Une mesure prise par les autorités pour lutter contre le phénomène de racket animé par certains éléments des forces de police sur toute l’étendue du territoire gabonais d’ine part, et redorer le blason de la Police nationale d’autre part.
Cependant, il s’avère que depuis un moment, il est constaté avec regret que certains agents véreux ont réussi à se créer une autre issue pour continuer à se ravitailler auprès des usagers. Ils multiplieraient de stratégies pour passer outre cette mesure de leur commandement en chef.
Ce serait donc des motards qui serviraient à exécuter cette sombre et réprimandable activités.
En effet, ils sont nombreux ces policiers qui utiliseraient leurs motos de service pour raketter les opérateurs économiques, exerçants dans le secteur du transport en commun, lorsque ces derniers stationnent aux arrêts de bus pour prendre ou laisser des clients.
Ainsi, leurs dossiers de véhicules sont confisqués. Pour les récupérer, certains sont obligés de passer à la négociation financière, payant des pénalités allant de 1000 franc à 5.000 francs CFA minimum. Ce, selon l’humeur de l’agent de police qui serait en possession du dossier. Ceci étant le seul moyen pour éviter de perdre des journées de travail.
» C’est vrai que les contrôles de Police ne sont plus présents dans la ville comme avant, mais les motards ont remplacé la présence de ces barrages de la Police. Car, même étant en règle, ils prennent le dossier du véhicule » nous a expliqué Dramane, chauffeur de taxi.
Voici là, un problème important pour lequel les autorités compétentes devraient avoir un regard particulier, et ramener à l’ordre les contrevenants qui, par leurs actes, ternissent l’image de la Police nationale.
CWO
