protection de la biodiversité : Setrag menace de sanctionner les agents qui se sont partagés la viande des éléphants tués sur la voie ferrée
Le 17 janvier dernier, quatre éléphants avaient été heurtés sur la voie ferrée par un train marchandises de la Société d’exploitation du transgabonais(SETRAG), entre les gares ferroviaires d’Andem et de Mbel. Tués, ces derniers avaient alors servi de nourriture à certaines familles des agents en service auprès des sous-traitants de la SETRAG. Ce qui semble avoir été mal perçu par la Direction générale de l’exploitant du transgabonais, qui menace de sanctionner ces derniers.

C’est en respect de sa politique de protection de la biodiversité que la Société d’exploitation du transgabonais(SETRAG) a, dans une note d’information publiée le 20 janvier dernier, rassuré le public de l’ouverture d’une enquête qui permettrait de restituer les faits et, d’établir les responsabilités des uns et des autres sur cette affaire des 4 éléphants tués sur la voie ferrée le 17 janvier dernier, et dont la viande avait servi de nourriture à plusieurs familles, parmi lesquelles, celles des agents de ses sous-traitants.
Selon le communiqué, les agents en service auprès des sous-traitants de la SETRAG, qui ont procédé au partage de cette viande d’éléphant, devront répondre de leurs actes, conformément aux dispositions prévues dans les textes de l’entreprise et du partenariat avec l’ANPN, tout en tenant compte du degré d’implication des uns et des autres dans cette manœuvre que la SETRAG qualifie de “braconnage”.

Cependant, cette décision de l’entreprise, qui consiste à sanctionner les agents ayant partagé cette viande d’éléphant, semble être mal appréciée par certains compatriotes, qui estiment que ces derniers ne sont pas plus impliqués dans cette affaire que les conducteurs du train qui les ont heurtés et tués.
Encore que ces derniers auraient seulement pris des morceaux de viande et non les défenses d’éléphants, dont la commercialisation est un délit punit par la loi gabonaise.
CWO