Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), longtemps résulté sous la direction de l’Iman Ismaël Oceni Ossa, a désormais un nouveau président en la personne de Benyamin Obolo Andjoua, Imam de la grande mosquée centrale de Franceville dans la province du Haut Ogooué, au sud-est du pays. 

Tous réunis en Assemblée générale, hier mardi 12 septembre 2023, les Imams du Gabon, les prédicateurs et les théologiens, venus des quatre coins et des neuf (09) province du pays, ont unanimement décidé de porter un autre citoyen à la tête de leur organisation musulmane.

À ce titre, c’est l’Imam de la mosquée centrale de Franceville, capitale provinciale du Haut-Ogooué, qui a bien-heureusement fait l’unanimité, et a été choisi pour succéder au désormais ancien président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, l’Imam Ismaël Océni Ossa, autrefois imam principal de la grande mosquée Hassan II de Libreville.

On se souviendra qu’en juin 2023 dernier, des voix s’élevaient déjà au sein du CSAIG pour dénoncer un certain nombre de dérives, tout en contestant la légitimité et la longévité d’Ismaël Océni à la tête de cette institution islamique dans sa section Gabon. Ce, malgré sa réélection à la présidence de cette dernière en février 2022.

Ainsi, donc en garde à vue depuis plusieurs jours pour des nécessités d’enquête à la suite de la prise du pouvoir par l’armée gabonaise, c’est dorénavant Benyamin Emil Obolo Andjoua, Imam de la mosquée centrale de Franceville, qui présidera cette organisation réunissant l’ensemble des musulmans du Gabon.

Lundi 11 septembre dernier, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la transition et Chef de l’État, a nommé Joseph Owondault Berre au poste de Vice-président de la République. L’information a été rendue publique via un communiqué du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), lu sur les antennes de la chaîne nationale, Gabon-1ère, par son porte parole le Lieutenant colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la transition, Chef de l’État, ne compte pas gérer cette période transitoire seul et sans respect des prescriptions de la Constitution de 1991 et la Charte de la Transition.

C’est pourquoi, lundi 11 septembre 2023 dernier, il a désigné celui qui devrait occuper le poste de Vice-président durant cette période transitoire.

Il s’agit de Joseph Owondault Berre, une personnalité peu connue de la météo politique du Gabon.

En effet, Joseph Owondault Berre est connu comme étant un travailleur indépendant du secteur du pétrole et de l’énergie.

En termes de fonctions qu’il a jadis occupées, on note son passage au sein de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) entre 1980 et 1985, en qualité de directeur général.
Entre 1985 et 1988, il a occupé le poste de conseiller du Maire de Libreville, et aujourd’hui, dans le cadre de cette période de Transition avant l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques, il assumera les missions de la Vice-présidence de la Transition gabonaise.

Toutefois, rappelons que jusqu’au 30 août dernier, avant la prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité, le poste de Vice-président de la République était occupé par Rose Christiane Ossouka Raponda.

Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a annoncé, hier lundi 11 septembre 2023, la tenue d’un Conseil des ministres ce mardi 12 à 11h 30 minutes, heure du Gabon, sous la présidence du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, Chef de l’État.

C’est le palais rénovation du bord de mer qui abrite ce tout premier Conseil des ministres sous l’ère Oligui Nguema.

En effet, en sa qualité de Président de la Transition et Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema présidera son tout premier Conseil des ministres depuis sa prise de pouvoir et sa prestation de serment le 04 septembre dernier.

Aussi, ce Conseil des ministres, qui se tient ce jour à la présidence de la République, est également le tout premier pour le Premier ministre, Chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima.

Depuis l’avènement du nouveau régime au pouvoir, sous la présidence du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, avec pour objectifs d’assurer la Transition et Restaurer les institutions gabonaises, plusieurs de ces institutions dissoutes se remettent peu à peu en place. C’est le cas du Sénat et l’Assemblée nationale de la Transition dont les bureaux viennent d’être mis sur pied, avec la nomination de leurs présidiums. Pour le bureau de l’Assemblée nationale de la Transition, un Président et 4 Vice-présidents, dont Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, ont été nommés.

Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) vient de rendre public la composition des bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale de la Transition.

Lu comme d’habitude par son porte-parole, le Lieutenant colonel Ulrich Mafoumbi Mafoumbi, le communiqué annonçant la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale de la Transition a fait mention de la nomination de Geoffroy Foumboula Libeka Makosso comme 4e Vice-président.

En effet, très engagé sur des questions de droit et de la législation gabonaise, Geoffroy Foumboula est l’un des membres les plus influents et engagés que la société civile gabonaise ait eu ces derniers années. Il est très connu de par ses prises de positions et son envie de toujours défendre la justice, des questions des droits de l’homme et de bonne gestion.

À ce poste, le fils de Kinguele, un des quartiers populaires de Libreville, va sans doute se sentir très utile au pays et contribuerait à la mise en place des lois et institutions qui répondent aux aspirations du peuple.

On se souviendra de sa réponse à un journaliste sur le plateau de la première chaîne d’informations nationale, Gabon première, qui lui demandait s’il accepterait d’intégrer le gouvernement si la proposition lui été faite.

 “Je me sentirais beaucoup mieux au parlement qu’au gouvernement » disait-il, en rappelant sa passion pour les textes juridiques et des questions de droit.

Hier, dimanche 10 septembre 2023, le Gouvernement de transition, dirigé par Raymond Ndong Sima, a été remanié. Un léger remaniement qui a vu Laurence Ndong intégrer l’équipe gouvernementale. Aussitôt nommée, Laurence Ndong a rassuré le public sur sa détermination à servir le peuple en qualité de ministre de la Communication.

Laurence Ndong est le nouveau ministre de la Communication en cette période de transition au Gabon. Elle a été nommée à la suite d’un remaniement ministériel qui lui a permis de remplacer le Lieutenant colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi au poste de ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Porte Parole du Gouvernement.

Ainsi, quelques heures seulement après sa nomination, Laurence Ndong a tenu à remercier le Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, via un poste sur ça page Facebook.

 »Merci au Président de la Transition, Chef de l’Etat et au Premier ministre pour la confiance placée en ma modeste personne, en me nommant ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Porte Parole du Gouvernement », a-t-elle posté.

Ceci dit, c’est suivant la logique et son engagement au côté du peuple gabonais pour exiger une gestion transpirante et en bonne et due forme des ressources de l’État que la nouvelle Ministre a indiqué, qu’elle répondait à cette convocation à servir le pays, en étant fidèle aux aspirations du peuple.

 » Le devoir me convoque et je tacherai d’y répondre en toute fidélité aux aspirations du peuple, aux attentes du Président de la transition, Chef de l’Etat et du Premier Ministre, et en phase avec mes convictions », a-t-on pu relever de son poste Facebook.

Cependant, rappelons que celle qui occupe désormais le poste de ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Porte Parole du Gouvernement est connue sur la toile par ses prises de paroles tranchantes contre l’ancien système, faisant d’elle une activiste connue du grand public.

Aussi, en termes de background, Laurence Ndong a un Doctorat en Didactique des sciences. Sur le plan professionnel, elle est enseignante chercheur.

Dans ses nouvelles fonction, elle aura pour mission, entretenir des relations avec l’ensemble de la presse privée dans le strict respect de son indépendance, et apporter un appui technique aux autres ministères pour la réalisation de leur campagne d’information, d’éducation des masses et de la communication.

Toutefois, soulignons qu’en termes de liberté de la presse, le Gabon est passé de 105e en 2022, à 94e en 2023 sur 180 pays dans le monde, selon le dernier rapport de Reporters sans frontières (RSF).

Après la nomination des membres de la Cour constitutionnelle de la Transition, et du Premier ministre, Chef du gouvernement, le Président de la Transition, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a procédé hier, jeudi 07 septembre 2023, à la nomination de plusieurs compatriotes qui devront l’accompagner dans ses missions durant cette période de Transition. De ces nominations, on note celles au Secrétariat Général de la Présidence, la Direction de cabinet du Président, et de ses Conseillers spéciaux et chefs de département, dont Arnaud Calixte Engandji en est un.

C’est par le biais d’un Communiqué, lu par le porte parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), qu’ont été rendues publiques les nominations au sein de la Présidence de la République.

Au nombre de ces compatriotes nommés hier par décret du Président de la Transition, le Général Oligui Brice Nguema, on compte cette d’un des anciens ministres d’Ali Bongo Ondimba, notamment Arnaud Calixte Engandji, au poste de Conseiller spécial, Chef de département Mines, hydrocarbures et énergie.

En effet, comme tous les autres de ses désormais collègues, nommés comme lui à la tête des départements spécifiques, Arnaud Calixte Engandji, réputé bon manager et très patriote au regard de ses actions du passées à la tête des administrations qu’il a souvent occupées, devra conseiller le président de la Transition sur des questions profondes liées au domaine des mines, des hydrocarbures et de l’énergie.

Pour rappel, Arnaud Calixte Engandji a été patron de Gabon Oil Company (GOC), après avoir passé plus d’une dizaine d’années à Shell Gabon. Ministre sous le règne d’Ali Bongo Ondimba, Arnauld Engandji est un ingénieur chevronné de production pétrolière. Le département qui lui est confié aujourd’hui est un couloir qu’il connait parfaitement bien.

Probablement en cours d’être mis en place, dans les tous prochains jours au Gabon, le parlement de la Transition, un des organes importants de la Transition et composé de 2 chambres, sera composés de 120 citoyens gabonais répondants aux critères établis et inscrits dans la charte de la Transition parue au journal officiel le 04 septembre dernier.

Scindés en deux grands groupes, dont 70 et 50, les membres composants le parlement gabonais de la Transition siégeront à l’Assemblée nationale de Transition pour le premier groupe et le Sénat de la Transition pour le second.

En effet, selon la charte de la Transition publiée par les nouvelles autorités de la République et parue au journal officiel dans son numéro 225 Bis du 04 septembre 2023, Titre II article 45, le Parlement de la Transition est l’organe législatif de la Transition.

Le Parlement de la Transition comprend deux chambres dont l’Assemblée nationale de la Transition et le Sénat de la Transition. Il a pour principales missions, l’adoption du plan d’action et la feuille de route de la Transition présentée par le Premier ministre de la Transition. Aussi, veille-t-il à l’exécution, au contrôle et au suivi-évaluation dudit plan d’action et de la dite feuille de route de la Transition.

De la composition de ses différentes chambres :

Encadré par l’Article 46 du Titre II traitant des organes de la Transition, l’Assemblée nationale de la Transition est composée de 70 membres, dont 50 issus des organisations politiques et nommés par décret du Président de la Transition sur la base d’une liste présentée par les partis politiques légalement constitués. Les 20 autres membres, quant-à eux, sont nommés parmi les hauts cadres de la Nation.

Selon l’Article 47 du Titre II, le Sénat de la Transition est composé de 50 membres âgés d’au moins 50 ans et répartis ainsi qu’il suit :

– 10 membres choisis parmi les personnalités qualifiées qui ont honoré les services de l’État,

– 10 membres représentants des organisations politiques,

– 10 membres représentants des organisations syndicales,

– 10 membres représentants la société civile,

– 5 membres désignés par les confessions religieuses,

– et cinq membres représentants des organisations traditionnelles.

Cependant, rappelons à toutes fins utiles que l’ensemble des prérogatives du parlement de la Transition sont définies par la charte de la Transition et la Constitution du 26 mars 1991.

Raymond Ndong Sima ne fait plus partie de la plateforme Alternance 2023, créé le 18 août 2023 dans le but designer un candidat consensuel et adopter un programme de gouvernement. Et pour cause, l’attitude d’Albert Ondo Ossa qui avait été signé candidat consensuel de la plateforme.

Le torchon brûle au sein du mouvement politique Alternance 2023, dont le candidat unique de la dernière présidentielle était Albert Ondo Ossa, qui a terminé 2e derrière Ali Bongo Ondimba, déclaré vainqueur par le Centre gabonais des élections (CGE), avec 64,24% avant que les militaires ne prennent le pouvoir par coup d’État.

En effet, ce mercredi 06 septembre 2023, le Raymond Ndong Sima, candidat à la dernière élection présidentielle avant de faire la place au candidat consensuel Albert Ondo Ossa, comme l’a également fait Alexandre Barro Chambrier, Micke Jocktane et Paulette Missambo, a annoncé qu’il se retirait de la plateforme.

La raison évoquée par celui-ci est, le fait qu’Albert Ondo Ossa ne soit pas convaincu des efforts fournis par les autres membres de cette élection présidentielle et qu’il attribuerait son succès de cette élection à sa propre campagne et non celle menée par le groupe.

 »Cette décision est d’autant plus nécessaire que le candidat consensuel que nous avons désigné le 18 août au prix d’un renoncement dont le pays tout entier a pu être le témoin, est de moins en moins convaincu de l’apport des autres membres de cette plateforme à son succès et attribue désormais ce résultat à sa campagne éclair », a-t-il publié sur son compte Facebook.

Cependant, comment expliquer cette séparation à l’heure où le Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema met un accent sur l’unité entre les les fils et filles de la nation. Vivement que ce retrait soit le dernier afin, de toujours avoir la confiance de leurs électeurs.

Restées fermées jusqu’à hier dans la journée pour des raisons de sécurité du territoires au lendemain des élections générales “tronquées” et de la prise du pouvoir par l’armée gabonaise, les frontières terrestres, maritimes et aériennes ont finalement été recouvertes samedi, 02 septembre 2023.

Après plusieurs jours de fermeture, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), a ordonné la réouverture de toutes les frontières. Notamment, terrestres, maritimes et aériennes, permettant ainsi la libre circulation des personnes et des biens, dans le respect des lois et de la réglementation en vigueurs.

C’est par le canal d’un communiqué lu sur la chaîne nationale, Gabon-1ère que le porte-parole du CTRI, dirigé par le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé le retour à la normale au niveau des frontières gabonaises.

Ainsi donc, des citoyens gabonais, africains et ceux du reste du monde désireux de sortir ou d’entrer au Gabon sont désormais libres de tous mouvements.

Cependant, compte tenu du couvre feu instauré sur l’ensemble du territoire national de 18 h à 06 h du matin, les voyageurs sur le sol gabonais sont autorisés à circuler sous présentation de leurs documents de voyage.

Aux commandes du bateau Gabon depuis le 30 août dernier, après la proclamation des résultats “truqués” de la récente élection présidentielle qui a vu Ali Bongo Ondimba être déclaré réélu pour un troisième mandat, le Président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema, contenue de recevoir le soutien d’hommes politiques gabonais, et même de certains candidats à l’élection présidentielle du 26 d’août dernier.

En effet, perçus comme un acte de révolu et de libération du pays par le peuple gabonais et plusieurs observateurs de la vie politique gabonaise, la prise du pouvoir et le contrôle actuel de l’État par l’armée semblent enchanter plus d’un, en dépit de quelques condamnations faites ci et là par certaines organisations telles que l’Union africaine.

Depuis le 30 août dernier, date à laquelle l’ancien régime jusque-là dirigé par le désormais ex-président de la République, Ali Bongo Ondimba, est tombé grâce à l’intervention coordonnée de l’armée nationale, le Général Brice Oligui Nguema, désigné Président de la transition par ses collègues, ne cessent de recevoir des félicitations, des encouragements venants de partout, y compris des hommes politiques et candidats à la récente élection présidentielle aux résultats controversés.

C’est le cas de M. Gervais Oniane qui n’a pas manqué s’adresser son message de soutien au Général Brice Oligui Nguema et son entourage pour avoir réussi à déjouer les plans du régime Ali Bongo Ondimba-PDG sans aucune effusion de sang.

En effet, en tant que candidat à l’élection présidentielle avec le projet d’instaurer au Gabon un régime avec discipline militaire, Gervais Oniane serait sans doute content, malgré le fait de d’être pas devenu président de la République, de voir l’armée prendre les commandes du pays pour tenter de le redresser autant que possible.

“Cest avec honneur et fierté que j’adresse ici, solennellement, toutes mes félicitations et mes administrations les plus républicaines au Général Oligui Brice Nguema et à l’ensemble de nos forces de défense et de sécurité réunies au sein du Conseil pour la transition et la restauration des institutions”, a déclaré M. Gervais Oniane.

Rappelons que Gervais Oniane est le président du parti politique l’Union pour la République, expert civil des questions militaires, diplômé de l’Institut des hautes études de défense nationale de Paris, ancien conseiller stratégique et porte parole du ministère de la Défense nationale.