[Politique] Présidentielle 2023 au Gabon : le Mouvement Citoyen des Volontaires de libertés (MCVL) s’insurge contre toute éventuelle révision de la constitution
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C’est lors d’une conférence de presse, accordée aux médias nationaux et internationaux, que le MCVL, par la voix de son président Emmanuel Mve Mba, a exprimé sa position quant-à la rumeur qui plannerait autour d’une éventuelle révision de la constitution gabonaise. Pour le MCVL, celle-ci serait une énième stratégie du parti démocratique gabonais(PDG) pour se maintenir au pouvoir.

Elle est désormais connue, la position du MCVL sur toute éventuelle révision de la constitution de la République à quelques mois de l’élection présidentielle.
Pour ledit mouvement, modifier la constitution maintenant serait préparer un coup d’état de la part du parti d’Ali Bongo Ondimba, le PDG, au pouvoir depuis plus de 50 ans déjà.
<<Le Mouvement Citoyen des Volontaires de la liberté (MCVL) apprend par plusieurs sources concordantes, que le parlement projecterait, dans les tous prochains jours, une énième modification de la constitution gabonaise au mépris du peuple souverain.>>, a déclaré Emmanuel Mve Mba, Président du MCVL.
En effet, selon l’organisation citoyenne précitée, cette révision constitutionnelle viserait la mise en place d’une élection présidentielle rythmée par les décisions et les aspirations des « grands électeurs ». C’est à dire que, seuls ceux-ci auraient le pouvoir d’élire le Chef d’État, grâce aux prérogatives qui leur seront octroyées par la nouvelle constitution.
Il s’agirait donc des parlementaires et des conseillers municipaux et départementaux, comme l’ a expliqué Emmanuel Mve Mba.
La modification, envisagée, de la constitution serait <<…une modification qui consacrerait l’élection du Président de la République par le parlement: les députés et les sénateurs; et les conseillers municipaux et départementaux.>>, a t-il indiqué avant de condamner ladite révision.
<<Mesdames et messieurs, l’histoire politique du régime actuel a démontré que le parlement et les conseillers municipaux et départementaux, depuis plus de 50 ans, n’ont aucune légitimité du peuple au Gabon et sont nommés sous la base des décisions du PDG. Cette mécanisation précité ne donne aucune crédibilité à ces compatriotes d’élire le Président de la République en lieu et place du peuple souverain.>>
Toutefois, il est à noter que, si cette rumeur venait à se confirmer et que ladite modification de la constitution s’exécutait, celà pourrait être une véritable source des soulèvements, protestations et des réactions de la part de certains partis politiques, syndicats et société civile, au regard du climat politique qui prévaut actuellement.
CWO