Paiement des prises en charge BEPC 2023 : les jurys locaux du Haut-Ogooué et du Moyen-Ogooué n’auraient rien perçu

Paiement des prises en charge BEPC 2023 : les jurys locaux du Haut-Ogooué et du Moyen-Ogooué n’auraient rien perçu
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Les épreuves pratiques, écrites et orales du Brevet d’études du premier cycle(BEPC) se sont déroulées récemment, sur l’ensemble du territoire national, et on pris fin il ya quelques jours en arrière. Conduites par des agents de l’État, dont le personnel enseignant et autres, convoqués à cet effet, une prime de prise en charge leur est payée pour leur permettre de se prendre en charge durant toute la période du déroulé desdites épreuves. Seulement, pour cette session du BEPC 2023, il s’avère que les jurys locaux de Franceville et de Lambaréné n’en auraient pas bénéficié. Ce qui aurait failli conduire à un boycott de l’examen.

Par jurys locaux, on désigne l’ensemble des enseignants vivant et exerçant dans les villes abritant des centres où y sont-ils convoqués pour prendre part aux examens, soit en tant que jurys de correction pour des épreuves écrites, soit en tant que jurys d’anglais pour l’évaluation orale des candidats, tel qu’en anglais. Contrairement à leurs collègues venant des établissements secondaires de l’intérieur des provinces, donc des départements, ils sont enseignants officiellement affectés et exerçant dans les capitales provinciales, telles que Franceville, Lambaréné, Mouila, Makokou, Libreville etc.

Ainsi, une fois convoqués aux examens, qui d’ailleurs pourraient être considérés comme une mission de travail, soutenue par des frais de mission, ils ont l’obligation d’être dans leurs centres d’examen respectifs en temps et aux heures indiquées, et travailler sans relâche en longueur de journée. Ce qui, pour eux, nécessiteraient des ressources financières pour, non seulement leurs déplacements quotidiens, mais aussi leur déjeuné.

Ceci dit, de l’analyse des informations collectées par notre rédaction, il ressort que des neuf capitales provinciales que compte le Gabon et abritant des centres d’examen, il aurait eu un déséquilibre dans le traitement accordé aux agents convoqués pour animer le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session 2023.

En effet, il est à relever que, selon nos retours d’information, les jurys locaux des provinces de l’Ogooué-Invindo, la Ngounié, la Nyanga, par exemple, ont bénéficié d’une prise en charge pour un montant symbolique allant de 30.000 à 50.000 franc CFA, quand leurs collègues des provinces du Haut-Ogooué et du Moyen-Ogooué, pour ne citer que celles-ci, en sont sortis bredouilles et ont été contraints de faire les pieds et des mains pour mener à bien leurs missions.

Ce qui, d’ailleurs, aurait failli conduire à un boycott de l’examen. Surtout à Franceville, où les jurys d’anglais auraient catégoriquement refusé de prendre part aux oraux, motivant effectivement leur décision par le non paiement de la prise en charge, qui leur aurait permis de se mouvoir dans la ville et de se restaurer pendant l’examen. Ce qui semble d’ailleurs logique.

Cependant, au moment où les épreuves écrites du Baccalauréat vont véritablement débutées dès demain, mardi 13 juin 2023, on ose espérer que toutes les dispositions nécessaires ont déjà été prises, à tous les niveaux, par l’ensemble des autorités administratives qui interviennent dans la chaînes de l’organisation des examens nationaux au Gabon, afin que cette session du baccalauréat 2023 se tiennent sans trop de bruit, ni de blocages de quelle que nature que ce soit.

Ainsi, l’argent étant le nerf de la guerre, dit-on, il serait bien que l’ensemble des acteurs convoqués aux examens puissent bénéficier de ce qui leur est officiellement dû, afin qu’ils fassent sereinement et correctement leur travail.


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