Léconi : un don d’Ali Bongo Ondimba fait l’objet de moqueries sur la toile
Le 3 février dernier, le vénérable sénateur du departement des plateaux, Gérard Ondzambi Onguia, a fait un don de 893 cadeaux pour noël aux élèves des établissements des plateaux Batéké. Cette donation du sénateur faite au nom du président de la République Ali Bongo Ondimba, plusieurs semaines après la célébration de la nativité, a été critiquée par plusieurs ressortissants du département et même, par plusieurs internautes.

Si la célébration en différée de certains évènements dans le département des plateaux Batéké passe sans attirer l’attention des habitants, ça n’a pas été le cas du noël 2022.
En effet, le sénateur Gérard Onguia Ondzambi a, le 3 février dernier, au nom du président de la République Ali Bongo Ondimba, gratifié aux élèves du département des plateaux Batéké, âgés de 6 à 8 ans, 893 cadeaux pour noël.
Cette remise de cadeaux qui intervient plus de 40 jours après la célébration de la fête de la nativité a fait, et continue de faire l’objet de critiques négatives sur la toile. Plusieurs ressortissants de la ville du département des plateaux en général, et de la ville de Léconi en particulier, n’ont pas manqué de tirer à boulet rouge sur ce geste du sénateur, remis au nom du président de la République Ali Bongo Ondimba. Un geste pourtant útil, mais qui a été mal reçu au regard de la période choisie.
Alors que certains évoquent l’aspect quantitatif du présent, d’autres estiment que des cadeaux pour noël à cette période seraient considérés comme une moquerie à l’endroit des ayants droit.
Cependant, pour le donateur, cette action a été pour lui l’occasion de motiver les apprenants afin qu’ils aient des bons résultats à l’école.
“(…) soyez les meilleurs, car vous êtes des futurs maires, sénateurs, députés… vous êtes les futurs responsables du département des Plateaux. Vous ferez la fierté du Haut-Ogooué et du Gabon à travers vos bons résultats scolaires », a confié Gérard Onguia Ondzambi à notre confrère Média poste Gabon.
Toutefois, cet adage pourrait sauver la face au vénérable sénateur, si l’on considère qu’il »vaux mieux tard que jamais ».
Vivement que les prochaines donations soient faites dans les temps et en tenant compte du contexte et des besoins réels des récipiendaires, afin d’espérer mettre tout le monde d’accord.
CWO