Lambaréné: plusieurs quartiers coupés du reste de la ville

À Lambaréné, dans la province du Moyen Ogooué, les précipitations régulières et abondantes qui y sont observées ces derniers temps, contraingnent les populations de certains quartiers à vivre l’isolement. Étant coupés des autres à cause, entre autres, des montées des eaux, ces habitants des quartiers carrière, Atsié, Saoti, Ivouang et leurs environs, dans la ville du Grand blanc, se voient dans l’obligation d’user de méthodes particulières pour quitter leurs favelas et rallier le reste de la ville.

Tout comme les populations de certains quartiers de Libreville, ces derniers temps, celles de Lambaréné vivent désormais le même scénario avec les inondations et l’accrue de l’ogooué qui devient de plus en plus inquiétant.

Dans des quartiers tels que Ninzome, Atsié, Saoti, Ivouang et carrières, les populations vivent littéralement les pieds dans l’eau. En effet, depuis le début de la petite saison des pluies au Gabon, les inondations sont de plus en plus fréquentes dans la ville de Nkombé ya Demba.

Entre des buses qui, à l’origine servaient à évacuer les eaux, mais qui depuis plusieurs années ont malheureusement montré leurs limites, telqu’au quartier carrière; l’Ogooué qui prend de l’avance sur la terre ferme dans les quartiers Ivouang et Atsié; et les terrains marécageux, les Lambarénéens ne savent plus où mettre la tête, pour ne pas dire où mettre les pieds.

Cette situation, qui n’est pas singulière à Lambaréné, semble très complexe pour les apprenants en cettte période scolaire.

Pour ces derniers, il apparaît désormais plus que compliqué de sortir de leurs domiciles pour se rendre aux cours. Y aller étant plus que pressant, certains parmi eux n’auraient de choix que de sortir à l’aide des pirogues.

À noter que cette situation ne manque pas d’exposer ces populations à toute forme de danger, dont les maladies, morsures des reptiles et bien d’autres.

Cependant, après avoir lancé, sans succès, des cris d’alarme à l’endroit des autorités depuis plusieurs années déjà, les populations de cette partie du pays s’en remettent désormais à leurs différentes divinités pour espérer que le pire ne leur arrive pas.

Lionel Nelio