Grogne à la marie de Libreville : les agents municipaux menacent de tout paralyser

Du bruit à l’hôtel de ville de Libreville. Si le mercredi 08 mars dernier a permis à plusieurs gabonais, à l’instar des autres citoyens du monde, de magnifier la Femme, celà semble n’avoir pas été le cas pour les agents municipaux de l’hôtel de ville de Libreville. Car, réunis autour de leur syndicat, ces derniers ont menacé de paralyser toutes les activités, non seulement dans cette institution, mais également dans les Mairies d’arrondissements.
Ainsi, pour légitimer leur mode mouvement d’humeur et leur volonté de paralyser l’administration municipale, ils pointent du doigt leur hiérarchie qui, selon eux, gérerait mal cette institution.
Les agents municipaux sont revenus à la charge hier, mercredi 08 mars 2023, après seulement un mois qu’ils avaient décidé de suspendre le mouvement d’humeur jadis entamé, pour faire place au dialogue entre leurs représentants, la hiérarchie et le gouvernement gabonais.
En effet, ne voyant pas les choses bouger depuis la suspension du dernier mouvement d’humeur organisé au sein de cette institution, ces agents municipaux ont décidé de revenir à la charge et pousser le bouchon un peu plus loin, en paralysant certains services au sein de la Mairie centrale de Libreville et dans celles de ses arrondissements.
Pour les grévistes, bloquer le service de l’état-civil pourrait mettre un peu de pression à leur hiérarchie. Car, si ce service est verrouillé, les usagers ne pourront plus légaliser leurs différents documents administratifs. Notamment des actes de naissance, de mariages, de décès, et même, les permis de conduire etc.
Pour rappel, cet énième mouvement d’humeur de ces agents municipaux est motivé par la mauvaise gestion de leur institution par ses responsables, sachant tout de même qu’ils, revendiquent, entre autres, la régularisation de leurs situations administratives, la revalorisation des salaires, le départ des fonctionnaires identifiés dans certaines administrations et lerèglementdel’ardoisedûe à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) depuis 7 ans.
Souhaitons vivement que tous les acteurs pouvant conduire à un consensus se réunissent afin de trouver des solutions viables, qui pourraient un temps soit peu sortir cette institution de ses sempiternelles crises.
CWO