[Gabon] Sonnette d’alarme: le gouvernement pourrait clochardiser le salarié gabonais avec la baisse prochaine de son salaire

[Gabon] Sonnette d’alarme: le gouvernement pourrait clochardiser le salarié gabonais avec la baisse prochaine de son salaire
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La clochardisation du salarié gabonais serait en passe d’être exécutée. Le gouvernement gabonais compte le faire sur recommandation d’un cabinet d’expertise et d’études, spécialisé dans la protection sociale africaine, l’appui et le conseil, dédié au pays émergents. Celui-ci proposerait au gouvernement de la République, entre autres, de baisser les salaires des agents publics pour espérer valoriser leurs pensions retraite. Donc de sacrifier le présent de l’agent public pour lui garantir un avenir joyeux et une passion revaloriser. Chose que certains leaders syndicaux s’évertuent déjà à dénoncer car, génocidaire, pensent-ils.

Vue d’un distributeur automatique

En effet, le gouvernement gabonais dont la tête de fil est Madame Rose Christiane Ossouka Raponda, s’inscrivant dans la l’optique de trouver des voies et moyens pour la refonte du système des passions retraites, s’est attaché les services d’un cabinet, acteur de la protection sociale, pour y mener une étude et lui en faire des propositions viables.

À l’issue de l’étude, le cabinet marocain du Groupe FINACTU a consigné dans un rapport, remis au gouvernement son commanditaire, un certain nombre de recommandations dont,

l’augmentation des prélèvements sur salaires pour la retraite(7 % pour le régime général) et;

– la mise en place d’une retraite complémentaire obligatoire( 5 à 8%).

Ainsi, ce double prélèvement, pour la retraite, associé aux taxes complémentaires et l’CNAMGS augmenteront le taux de prélèvement sur les revenus des agents publics.

Par conséquent, l’agent public verra son salaire baisser au guichet ou à la caisse, vu qu’il n’aura pas augmenté mais, aurait plutôt subi plusieurs prélèvements avant d’arriver à son bénéficiaire.

Inscrit dans la logique de défendre les acquis, les droits et les intérêts des travailleurs du secteur public, parapublic et privé; et des retraités civils et militaires, la confédération syndicale des agents publics, parapublics et privés (COSYNAP) et d’autres organisations syndicales s’opposent déjà à cette réforme, qu’ils dénoncent avec la dernière énergie, tout en la qualifiant de génocidaire.

À cet effet, Joël ONDO ELLA, le président de la COSYNAP, par ailleurs SG de l’UPSA et président du groupe salariés au Conseil Économique, Social et Environnemental, s’est voulu concret et pratique. Il a donc fait une simulation démonstrative en appliquant les taux de prélèvement proposés par FINACTU.

Ainsi donc, sachant que le prélèvement pour la retraite est à hauteur de 7% et que celui de la retraite complémentaire obligatoire, proposée par FINACTU, varie entre 5 à 8%, l’agent public se verra donc amputé entre 12 à 15 % sur son salaire. Ce qui donnerait le résultat suivant, en terme de prélèvement :

150.000 f pour un salaire de 1.000.000 f;

– 135.000f pour un salaire de 900.000 f; 

– 120.000f pour un salaire de 800.000 f;

– 105.000 f pour un salaire de 700.000 f;

– 90.000 f pour un salaire de 600.000 f;

– 75.000 f pour un salaire de 500.000 f;

– 60.000 f pour un salaire de 400.000 f;

– 45.000 f pour un salaire de 300.000 f;

– 30.000 f pour un salaire de 200.000 f;

– 22.500 f pour un salaire de 150.000 f.

Tout ceci, ajouté à aux prélèvements pour la solidarité nationale, via la CNAMGS, et la taxe complémentaire, les agents publics perdront les montants suivants :

– 200.000 f pour un salaire de 1.000.000;

– 185.000 f pour un salaire de 900.000 f;

– 160.000 f pour un salaire de 800.000 f;

-150.000 f pour un salaire de 700.000 f;

130.000 f pour un salaire de 600.000 f;

– 120.000 f pour un salaire de 500.000 f;

– 100.000 f pour un salaire de 400.000 f;

– 70.000 f pour un salaire de 300.000 f;

– 50.000 f pour un salaire de 200.000 f et,

– 40.000 f pour un salaire de 150.000 f.

Ainsi simulé et démontré, Joël ONDO ELLA pense que, mettre en exécution ces propositions de FINACTU serait<<jetter le peuple en pâture.>> Car, on ne baisse pas les salaires des gens sans revoir le coût de vie dans le pays, quand bien même, cela serait fait pour valoriser les pensions retraite.

Cependant, on voudrait bien se poser la question de savoir:

à quoi cela servirait à un salarié de se priver étant actif, pour espérer bénéficier d’une retraite revalorisée, quand bien même n’est-il pas très sûr d’y arriver. Surtout lorsqu’on est citoyen d’un pays où l’on meurt très jeune, parfois même sans avoir perçu son premier salaire.

 

 

UNO


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Journaliste

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