[Gabon] Société Civile Gabonaise: dans son élan Citoyen, le MCVL était au contact des commerçant(e)s de Nzeng Ayong pour une causerie citoyenne

[Gabon] Société Civile Gabonaise: dans son élan Citoyen, le MCVL était au contact des commerçant(e)s de Nzeng Ayong pour une causerie citoyenne
Emmanuel MVE MBA, président du MCVL, lors de la causerie du marché de zang ayong. ©RD. EMG
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À l’initiative de son Directoire, le Mouvement Citoyen des Volontaires des Libertés (MCVL) était hier à nzeng ayong, dans le cadre d’une causerie citoyenne qu’il a organisée, pour traiter d’un certain nombre de questions d’une importance capitale pour le Gabon. C’est donc le marché de Nzeng Ayong qui a abrité cette causerie, au cours de laquelle des questions de citoyenneté et d’éveil de conscience ont été, entre autres, abordées.

Emmanuel MVE MBA, président national du MCVL, lors de la causerie du marché de Nzeng ayong. ©RD. EMG

Le Président National du Mouvement Citoyen des Volontaires des Libertés (MCVL) et certains de ses collaborateurs, dont son vice président Lambert Ndong, étaient hier du côté de Nzeng ayong pour une causerie, pas Politique, mais citoyenne, aux dires d’Emmanuel MVE MBA.

La journée d’hier, vendredi 22 avril 2022, les Citoyens Volontaires des Libertés l’ont passée dans le marché de Nzeng ayong, en compagnie des commerçantes et commerçants dudit mâché. Durant un long moment, ils les ont entretenu sur plusieurs questions, à portée sociale, politique et économique, mais surtout citoyenne.

Cette sortie du marché de nzeng ayong s’inscrivait donc dans le cadre d’une longue série de rencontres qu’il compte organiser à travers tout le pays, bien qu’étant, pour le moment, concentré sur les quartiers, les marchés et certains carrefours populaires de Libreville, la capitale gabonaise.

Ceci, pour amener les populations à s’approprier la notion de citoyenneté et de l’incarner pour un éveil de conscience citoyen et collectif, pouvant aboutir à une véritable soif pour la défense des droits et des libertés citoyens.

Ainsi, prenant la parole pour son propos circonstanciel, Emmanuel MVE MBA, président national du MCVL, est revenu sur la préoccupation faisant état d’une possible révision constitutionnelle qui, viserait à faire élire le Président de la République uniquement par les grands électeurs, constitués des parlementaires, des conseillers municipaux et départementaux.

À celà, il a opposé un NON! Car, pense-t-il que, plusieurs élus gabonais ne sont pas véritablement élus par le peuple, mais sont plutôt nommés.

Ce qui ferait d’eux des représentants du peuple en manque de légitimité, et donc pas dignes d’être les seuls à choisir qui serait apte à conduire la destiné du pays.

Les Citoyens Volontaires des Libertés dans le marché de nzeng ayong. ©RD. EMG

Quant-à Lambert NDONG, vice président du MCVL, il a entretenu l’assistance sur le danger que représente, selon lui, le trop plein de pouvoirs concentrés autour de l’institution présidentielle au Gabon.

Selon lui, le fait que le Président de la République soit à la fois Chef de l’État et chef suprême des forces de l’ordre, de défense et de sécurité, d’une part, et Chef suprême du Conseil Superieure de la Magistrature, d’autre part, est un véritable frein aux principes démocratiques et de la Liberté de la justice, au regard du principe que « la main de la justice ne doit pas trembler« .

Dans le même élan, il a également abordé la question du triangle, composé des Présidents du sénat et de l’Assemblée nationale, et du ministre de la défense nationale, qui devrait désormais assurer l’intérim du Président de la République, en cas d’indisponibilité.

À ce propos, le MCVL, par le biais de son Vice Président, pense que, seul le Président de l’Assemblée nationale serait bien indiqué pour cette lourde charge.

Enfin, avant de clore cette causerie, hautement citoyenne, tout comme lors de sa précédente sortie à plein ciel, au cours de laquelle une coordination pour le suivi de ses actions avait été mise en place, le Mouvement Citoyen des Volontaires des Libertés n’a pas omis de revenir sur son vif appel à l’organisation d’un Référendum, dit, d’initiative citoyenne, au cours duquel chaque citoyen aura la possibilité de s’exprimer directement sur des questions, très importantes, qui engageraient l’avenir de la Nation et de la République gabonaises. Car, faire du Gabon une monarchie n’est pas une option envisageable.

 

UNO


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Journaliste

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