[GABON] Social: une jeune fille en détresse demande de l’aide pour sa scolarité.
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Une jeune fille en détresse demande de l’aide pour se scolariser cette année qui a d’ailleurs déjà débutée.
Il s’agit de la jeune Grâce. Orpheline de père, elle a lancé un cris de détresse à l’endroit du gouvernement, via un appel téléphonique au cours d’une émission radio intitulée : ‘’la tribune des auditeurs’’. La jeune Grâce sollicite une aide afin que sa petite sœur et elle puissent aller à l’école cette année académique 2020-2021.

C’est pendant un numéro de l’émission, ‘’la tribune des auditeurs’’, animée par Patrick Charfféry, que la jeune fille dénommée Grâce a lancé un appel téléphonie dans lequel expliquait elle la situation de précarité qui est la sienne, tout en demandant de l’aide au gouvernement pour qu’elle et sa cadette soient scolarisées.
Grâce a 13 ans et sa petite sœur 9 ans. Les deux adolescentes habitent le quartier cocotier dans la capitale gabonaise et vivent dans une situation de précarité avancée.
La jeune fille de 13 ans doit s’inscrire pour la première fois en classe de 6ème mais n’a pas les moyens financiers requis pour sa prise en charge.
En effet, Grâce et sa sœur cadette sont orphelines de père. Leur maman souffrirait des troubles de mémoire, selon les révélations de la jeune Grâce.
« Bonjour ! Je m’appelle Grâce, excusez-moi, je voulais vous dire que j’ai besoin d’aide, ma mère a les problèmes de mémoire je n’arrive pas aller à l’école, ma petite sœur a 9 ans, j’ai 13 ans s’il-vous-plait aidez-nous pour qu’on aille à l’école. Nous n’avons pas d’argent, nous sommes obligés de faire les bricoles chez les autres pour avoir à manger. » Explique la petite Grâce dans la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
C’est une situation qui donne froid dans le dos et assez préoccupante, quand on sait qu’il y’a un ministère des affaires sociales dont, l’une des tâches est le traitement de ce genre de cas avec le budget alloué à cet effet. Surtout que le droit à l’école au Gabon est obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans.
Une telle situation donne matière à réfléchir et devrait interpeller d’autres entités, mêmes non gouvernementales, telles les organisations de la société civile qui, au-delà de leur rôle de proposition et de surveillant de l’État par rapport à la gestion de la chose publique, ce qui est d’ailleurs chose normale, pourraient aussi soutenir ce genres de situation. Non pas pour se substituer à l’Etat, mais simplement, pour contribuer au bien-être social des compatriotes en situation de détresse.
Toutefois, la situation de la petite grâce et sa sœur cadette, voir même celle de sa mère, est très préoccupante et nécessite vraiment qu’un regard particulier y soit jeté pour qu’une solution soit trouvée afin de permettre à ces deux innocentes, qui ne demandent qu’aller à l’école, puissent bénéficier de ce droit que leur offre l’Etat, notamment le droit à l’instruction qui est obligatoire jusqu’à 16 ans.
W. O., pour la Rédaction d’Éthique Média Gabon