[Gabon] Libreville: pénurie de taxis, l’hôtel de ville pointé du doigt
Libreville, la capitale gabonaise vit au rythme d’une pénurie en moyen de transport Urbain. Depuis le lundi 10 août dernier, les librevillois vivent cette difficulté dont l’auteur serait la mairie de Libreville, avec son opération de renouvellement des numéros de portière des taxis. C’est du moins la principale raison évoquée par des usagers que nous avons pu rencontrer.
En effet, comme à son habitude, la mairie de Libreville a lancé la campagne de renouvellement des numéros de portières des transporteurs urbains. Une campagne qui consiste à amener chaque taximan à débourser une somme d’argent au trésor municipal dans le compte de la mairie afin de bénéficier d’un numéro de portière autocollant, qu’il affichera sur son véhicule, pour lui permettre de circuler librement.
Malheureusement pour les populations qui empruntent au quotidien ces moyens de transport pour vaquer à leurs occupations, la difficulté de se déplacer reste leur fidel compagnon.
Toute la journée de lundi dernier, les librevillois ont eu du mal à se déplacer pour vaquer à leurs occupations habituelles. La cause est le manque des taxis, qui serait due à la compagne de renouvellement des numéros de portières.
Ce contrôle à occasionné l’immobilisation de plusieurs taxis à la mairie centrale de Libreville pour absence de numéro de portière.
Les propriétaires des moyens de transports urbains se servent de la situation sanitaire actuelle pour justifier leurs non-paiements de la taxe, leur permettant de circuler sans être embêté par les agents de la municipaux sur le terrain.
« Le problème de taxi actuel est le fait que nous taximen n’avons pas encore payé nos numéro de portière. Cependant, il est bon que les autorités compétentes puissent tenir compte de la situation sanitaire actuelle. Le nombre des places a été réduit abord de nos véhicules. Ce qui devient difficile pour nous de joindre les deux bouts et payer cette taxe. » Nous a confié Herman, jeune gabonais évoluant dans ce secteur d’activité.
Un avis non négligeable, mais qui devrait plutôt interpeller les gouvernants afin qu’ils aient un regard particulier sur cette question. Car, les populations restent les seules à subir cette situation dans la mesure où, sans taxi dans la ville, il serait difficile pour elles de sortir de leurs domiciles pour leurs lieux d’occupation.
W. O., pour la Rédaction d’Éthique Média Gabon