[Gabon] Libres propos: « Le Ministère gabonais de l’éducation nationale méprise les fêtes musulmans. » Dixit Emmanuel Mve Mba.

[Gabon] Libres propos: « Le Ministère gabonais de l’éducation nationale méprise les fêtes musulmans. » Dixit Emmanuel Mve Mba.
Au milieu, Emmanuel Mbe Mintsa, le président du CAPPE @ethiquemediagabon.com
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Les épreuves du baccalauréat 2021 prévues pour le mardi 20 juillet de ce mois ont belle et bien eu lieu en dépit du fait que ce jour ait été déclaré férié chômé et payé sur toute l’étendue du territoire national. Chose qui n’a pas laissé insensible Emmanuel Mve Mba, président du Congrès des agents para-public de l’État (CAPPE.)

Emmanuel Mve MBA au milieu, veste noire. © RD. EMG

Les candidats au baccalauréat du Gabon session 2021 ont débuté les épreuves hier mardi 20 juillet, jour déclaré férié pour célébration de la Tabaski. Ainsi, ceux appartenant à la religion musulmane se sont malheureusement vu privés de cette célébration en intégralité, pour cause, le Ministère de l’éducation nationale avait, la veille des épreuves, publié une note confirmant la tenue et le non report desdites épreuves.

À cet effet, Emmanuel Mve Mba, président du CAPPE, en désaccord avec cette façon de faire, a déclaré que le ministère de l’éducation nationale, en maintenant le début des épreuves écrites du Baccalauréat pour ce 20 juillet 2021, jour pourtant déclaré férié pour cause de fête de la Tabaski, violait la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme (DUDH) notamment les droits des enseignants et élèves musulmans, en ses articles 2 et 18 qui stipulent, respectivement que<< Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration sans distinction aucune , notamment de race , de couleur,de sexe,de langue,de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.>>; et que <<Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.>>

C’est donc en considération de ces deux principes universels que le président du CAPPE s’est insurgé contre le fait que le Ministère de l’éducation nationale ait maintenu le début des épreuves à un jour déclaré férié. Ce qui a de facto contraint les enseignants et les candidats musulmans à passer outre la célébration de la Tabaski.

Emmanuel Mve Mba considère donc tout ceci comme une violation, de la chartre sur les Droits de l’homme, de la part du Gouvernement, auquel appartient le ministère de l’éducation nationale.

CWO, pour la rédaction d’éthique média Gabon


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Journaliste

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