[Gabon] pour son argent, Jean Boniface Asselé pète le câble et rappelle avoir été au Biafra prendre des enfants
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Dans une émission radio, le fondateur du CLR, Jean Boniface Assalé, a déclaré, une fois de plus, pour le rappeler, avoir été au Nigeria de nuit et en hélicoptère prendre des enfants Biafrais à destination de Libreville. Jean Boniface faisait cette déclaration alors qu’il était l’invité du jour pour parler de l’une de ses conventions avec l’État. Il en a donc aussi profiter pour dénnoncer le non respect des engagements pris par l’État gabonais vis à vis de certains promoteurs des établissements scolaires.

De passage sur les antennes de la Radio Génération Nouvelle dont-il est le propriétaire, au même titre que le Lycée Djoué Dabany (LDD), Jean Boniface Assalé, encore appelé tonton Associé a, une fois de plus, dénoncé, toute en déplorant, le manque de sérieux de la part des dirigeants de la « Res-Púplica » qui prennent des engagements au nom de l’État, mais ne les respectent malheureusement pas.
C’est donc le cas de la convention signée entre l’État gabonais et les promoteurs des établissements privés et para-publics pour l’orientation des élèves admis en 6eme. Une convention signée et mise en exécution autour de la rentrée scolaire 2009/2010.
Malheureusement, comme plusieurs contrats de ce type, engageant l’État, ce dernier ne manque pas de mettre en mal les propriétaires de ces établissements signataires de la convention. Pour cause, le non respect de sa part du contrat par l’État, ce qui s’explique par le nom reversement du budget alloué à ces derniers, alors qu’ils en ont véritablement besoin pour maintenir en fonction et en équilibre leurs structures scolaires, par le paiement des enseignants, l’achat du matériel didactique et pédagogique de l’établissement, tout en s’occupant de toutes les autres charges liées au fonctionnement optimale d’un établissement digne de ce nom.
Comme qui dirait, « l’État est un gros client, mais un très mauvais payeur. Dealer avec l’État c’est prendre le risque de finir par mettre la clef sous le paillasson car, il pourrait penser à vous payer que plusieurs années après, alors que votre entreprise aurait déjà fait faillite. »
Pour rapport, la situation dénoncée, aujourd’hui, par l’oncle maternel du Président Ali Bongo Ondimba, Jean Boniface Assalé n’est pas singulière à lui. Plusieurs autres partenaires à l’État l’on déjà vécu et continuent de le vivre.
Le cas des établissements d’enseignement supérieur qui, en 2012, recevaient pour la première fois des nouveaux bacheliers orientés par l’État pour y poursuivre leurs études supérieures en est une autre preuve. Ces bacheliers orientés dans ces établissements supérieurs s’étaient, eux-mêmes, vu dans l’obligation de payer leur scolarité, et même, leurs frais de soutenance, quelques années après la signature de cette convention. Ce, parceque l’Etat n’avait pas respecté son contrat jusqu’au bout.
Pour revenir au cas Jean Boniface Assalé, ce dernier, reconnaissant la chance de la libre expression dont-il dispose grâce à sa propre Radio, chose que les autres n’ont pas, n’a pas manqué de crier au complot contre lui. Il aurait des noms des personnes qui chercherait à le détruire, en passant par ses proches telles que ses « … nombreuses et variées femmes… »; en lui détournant ses fidèles fils Politiques tels que Eloi Ndzondo et Alexandre Tapoyo, entre autres.
Pour rentrer en possession de son dû de la part de l’État, compte-t-il saisir un avocat en France pour porter plainte contre l’État gabonais.
Cependant, en concluant son propos, Jean Boniface Assalé est revenu sur un sujet qu’il n’a jamais oublié. De ce fait, a-t-il rappelé avoir été un des rares soldats envoyés au Nigeria, lors de la Guerre au Biafra, en hélicoptère et de nuit pour y prendre des enfants biafrais à destination de Libreville au Gabon.
Seulement, en le disant, reste-il très évasif sur le sujet, sans pourtant dire où seraient-ils passés, ces enfants, qui étaient-ils, vu qu’il semble savoir exactement de quoi il parle.
UON