[Gabon] Gendarmerie Nationale: plusieurs agents ont porté un nouveau galon
![[Gabon] Gendarmerie Nationale: plusieurs agents ont porté un nouveau galon](https://ethiquemediagabon.com/wp-content/uploads/2022/07/20220704_104521.jpg)
Le vendredi 01 juillet 2022, plusieurs agents de la Gendarmerie Nationale du Gabon ont reçu sur leurs épaules un galon supérieur à celui qu’ils portaient jusqu’avant ce jour. De Libreville à l’intérieur du pays, le scénario est resté le même. Plusieurs d’entre eux ont porté leur nouveau galon avec joie sachant que, dans ce corps dit d’élite, la montée en grade est synonyme d’une petite augmentation de solde. Chose que d’autres corps de métiers dans l’administration publique gabonaise connaissent difficilement.
En effet, après avoir totalisé le nombre d’années requis pour les uns et, réussis au stage nécessaire pour le passage en grade pour les autres, plusieurs gendarmes en poste à travers le pays ont été invités, le vendredi 01 juillet dernier, a recevoir sur leurs épaules de nouveaux galons. Ce qui a permis aux uns de porter le galon de Maréchal des logis; maréchal des logis-chef; Maréchal des logis-chef major; adjudant…; lieutenant et même Capitaine pour les autres. La promotion 2015 des gendarmes sortie de l’Ecole Nationale de Gendarmerie d’Owendo en fait fois.
Pour le cas de Libreville, le Camp du Gros Bouquet a aussi servi de cadre pour cette cérémonie, pendant qu’à l’intérieur du pays, la cérémonie a eu lieu dans leurs Camps respectifs. Tel fût le cas à Makokou où le Peloton a abrité ce moment de joie pour les promus.
À noter que, par ce passage en grade supérieur, ces différents promus vont, indubitablement, espérer voir leur gain mensuel connaître une augmentation proportionnelle à leur nouveau galon et aux missions qu’ils auront désormais la charge d’accomplir.
Bien heureusement pour les corps habillés, avec le cas particulier de la Gendarmerie Nationale, l’évolution de leurs carrières semble être mieux suivie et ne serait subordonnée qu’à la durée, aux stages et à la discipline, entre autres, contrairement à d’autres agents de l’État qui eux-aussi, souhaitent sans doute évoluer dans leurs carrières, mais sont malheureusement confrontés à moultes difficultés pour y parvenir, étant soumis à plusieurs pesanteurs.
Ce qui pourrait prêter le flanc à l’observation selon laquelle, la particularité et le caractère républicain des missions assignées à l’homme en treillis lui feraient bénéficier d’un traitement qui lui être hautement singulier.
Ce qui porterait à croire que l’État gabonais accorde à ses agents un traitement à géométrie variable et ne ferait la part belle qu’aux agents des forces de sécurité et de défense. Mais pour quel intérêt ?
UNO