Écoles normales : le gouvernement relance les concours externes

Apres plusieurs années de suspension par le Gouvernement de la République, les concours externes d’entrée aux écoles normales du Gabon refont surface. Ceux-ci concernent l’Ecole normale supérieure(ENS), l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique(ENSET), l’Ecole normale des instituteurs de Libreville(ENIL) et l’Ecole normale des instituteurs de Franceville(ENIF). Ils se tiendront à Libreville et à Franceville entre le 27 juillet et le 02 août 2023.
Bonne nouvelle pour les jeunes citoyens en quête d’emploi. Le ministère de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique a annoncé, via une note publiée ce samedi 15 juillet 2023, l’ouverture des concours externes d’entrée aux écoles normales pour la prochaine rentrée scolaire.
À cet effet, le ministère de l’Éducation nationale “invite les candidats des deux sexes, désireux d’y participer, à se rapprocher des établissements concernés pour prendre connaissance des modalités de participation” à de pour faire acte de candidature.
Ainsi, tel qu’a établi le ministère, ces concours se dérouleront selon les dates et les quotas suivants :
– du 27 au 28 juillet 2023, Écoles normales des instituteurs de Libreville et de Franceville, pour respectivement 400 et 200 places,
– du 31 juillet au 1er août 2023, École normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET), pour 400 places. Et,
– du 1er août au 02 août 2023, l’École normale supérieure(ENS), pour 580 places ouvertes.
Cependant, il est important de faire observer que, autant l’ouverture de ces concours, dits hautement instruits par le président de la République Ali Bongo Ondimba, est une bonne nouvelle pour les futurs impétrants, il paraît tout de même nécessaire de rappeler qu’à ce jour, plusieurs jeunes enseignants sortis de ces écoles sont jusqu’à ce jour, soit en attente d’affection depuis près d’un an, soit sur le terrain, mais sans salaire.
Vivement que tout soit mis en œuvre pour que, une fois sortis de ces écoles de formation, ces futurs agents de l’État ne traversent le même désert que leurs prédécesseurs actuellement.