Circulation routière: plusieurs camions à marchandises et bus de transport pris au piège par le bourbier Ovan-Makokou
Le bourbier situé sur la route Ovan-Makokou ne cesse d’être un véritable obstacle pour les automobilistes, usagers de cet axe tant dans le sens Ovan-Makokou que dans l’opposé. Le lundi 19 décembre dernier, plusieurs camions à marchandises et des bus de transport en commun ont passé près de 24 h à cet endroit embourbés en file indienne. Car, passer ce bourbier actuellement est un véritable calvaire et nécessite une multitude d’essais.
Décriée par les populations de l’Ogooué Ivindo et autres usagers de passage dans cette province pour rallier Franceville en passant par Okondja, cette situation, très mal vécue par plus d’un, n’a toujours pas encore été réglée et demeure, à ce jour, un véritable casse-tête chinois.
En effet, ce lundi 19 décembre 2022, il nous a été donné de constater, en empruntant cette route, que bien qu’il n’y ait pas eu de pluies, plusieurs camions à marchandises, remorques à conteneurs et à bois, et de bus de transport à usage commercial ont presque passé la nuit dans ce bourbier.
Dans les deux sens (Ovan-Makokou et Makokou -Ovan), la file d’attente, longue de plus d’une quinzaine de camions et bus, y était bien perceptible.
La route à ce niveau n’étant, quand-même, praticable que sur un seul côté, la traversée de cet endroit trouble aurait nécessité plusieurs heures aux automobilistes pour se céder le passage à tour de rôle.
Signalons à cet effet que le très mauvais état de la route à ce niveau est à l’origine de plusieurs manquements visibles à Makokou, la capitale provinciale de l’ogooué Ivindo, Mekambo, le chef lieu du départementale de la Zadié et, à Franceville la capitale du Haut Ogooué.
C’est donc le cas pour le gaz et le gasoil grâce auquel l’électricité et l’eau y sont fournies.
Cependant, pour une province aussi fournie en richesses naturelles que l’Ogooué Ivindo, cette difficulté en rapport avec le mauvais état de la route devrait être réglée, même avec l’implication de ces multiples sociétés d’exploitation forestière qui y sont installées.
Vivement qu’une oreille attentive, un œil voyant et un cœur sensible fassent bloquent pour faire de cet obstacle un vieux souvenir pour les usagers de ce tronçon. Car ne dit-on pas que la route est un vecteur de développement ?
H. L
