Déchets ménagers : Libreville produit plus de 700 tonnes de déchets par jour
La capitale gabonaise, Libreville, produit quotidiennement plus de 700 tonnes de déchets. Une quantité non-négligeable des résidus ménagers qui devrait interpeller les populations et les autorités compétentes à agir conséquemment pour qu’elle soit revue à la baisse. Car, au moment où l’Etat gabonais est désormais reconnu sur le plan mondial comme un fervent défenseur du bien être environnemental et de la protection de la biodiversité, une image sombre de sa capitale révélée par des tonnes d’immondices pourrait laisser cours à une contradiction.
Alors que le Gabon et la France s’apprêtaient à ouvrir les travaux du On Forest Sommit, qui s’est tenu à Libreville au Gabon du 01 au 02 mars dernier, les deux pays ont paraphé un partenariat en vue de réhabiliter la décharge municipale de Mindoubé.
C’est au cours de cette séance de travail que les deux Etats, représentés par leurs ministres, dont le Professeur Lee White et Nicole Jeannine-Lydie Roboty Mbou, respectivement ministres gabonais en charge de l’Environnement, et l’Economie d’une part, d’autre part, Christopher Béchu, ministre français de la Transition Ecologique, ont rendu public un rapport indiquant la quantité des déchets produits dans la capitale gabonaise, Libreville.
À ce titre, ce sont au total 700 tonnes de déchets qui y sont quotidiennement produits par des ménages et autres composants de la société.
Ainsi, à l’heure où sont organisés, ici et là, des sommets mondiaux pour la protection de l’environnement et des écosystèmes de la planète, dont le Gabon est considéré comme un des véritables modèles, cette quantité de déchets produite dans la seule capitale, Libreville, devrait être perçue comme une sonnette d’arme pour les gouvernants gabonais, afin de protéger les populations contre le phénomène d’insalubrité grandissant observé dans le Grand Libreville.
Ce qui serait d’ailleurs un moyen pour les autorités de faire rayonner la vitrine du Gabon, afin que ce dernier reflète l’image d’un pays digne de la position qu’il occupe dans le rang des pays protecteurs de l’environnement.
Toutefois, notons que, vieille de plusieurs décennies, la décharge de Mindoubé refuse désormais de contenir des déchets, au regard de sa saturation actuelle. Ce partenariat qui vient donc d’être signé entre le Gabon et la France devrait pouvoir régler ce problème.
CWO.
