[Gabon] Réformes/Fonction publique: le gouvernement gabonais entend procéder à un autre gel des recrutements pour 10 ans
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Le gouvernement de la République gabonaise pourrait procéder à un énième gel des recrutements à la fonction publique. Celui-ci serait motivé par les conclusions de l’étude menée par le cabinet Finactu sur la valorisation du système des retraites au Gabon. Une recommandation, pas encore appliquée mais qui fait déjà grand bruit dans le monde syndicale.

À l’initiative du gouvernement de la République, un cabinet d’expertise a été engagé pour mener une étude autour de comment valoriser le système de retraite au Gabon.
À l’issue de cette étude, le rapport à été conçu et soumis à qui de droit, notamment au gouvernement, avant d’être présenté aux partenaires sociaux, qui sont les représentants des travailleurs et des retraités.
Ainsi, de ses recommandations, il s’avère que le Cabinet Finactu, engagé par le gouvernement gabonais, lui proposerait, entre autres, de procéder à un autre gel de recrutements qui pourrait s’étendre sur 10 ans.
Cependant, en gelant les recrutements, le gouvernement devrait également augmenter l’âge de départ à la retraite à 62 ans.
Face à ce que certains qualifient de <<sacrifier la jeunesse >> et violer leurs droits aux travail, Joël ONDO ELLA, leader de la COSYNAP, et bien d’autres responsables syndicaux appellent à la vigilance de tous et conseillent au gouvernement de se passer des recommandations de cette étude qu’ils appellent <<génocide populaire.>>
Car, après le gel de 2017, qui avait duré environ 3 ans, un autre gel de recrutements et une augmentation de l’age de départ à la retraite pourraient, d’une part, faire beaucoup de mal à la jeunesse gabonaise, qui devrait faire des pieds et des mains pour se trouver un emploi.
D’autre part, cela pourrait être une autre façon de prendre en otage les travailleurs, qui devraient travailler plus longtemps que maintenant, avant d’être admis à la retraite. Ce qui réduirait leur temps de profiter de leur retraite, surtout quand on sait que l’expérience de vie au Gabon n’est pas très élevée.
Vivement que le gouvernement et les partenaires sociaux discutent et trouvent un bon terrain d’entente pour le bien de tous et garantir la stabilité sociale dans le pays.
UNO