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[Société] mauvais état des routes du Gabon: l'axe Carrefour Koumameyong-Boué, l'exemple typique du calvaire des populations de l'interland au XXI ème siècle - Éthique Média Gabon

[Société] mauvais état des routes du Gabon: l’axe Carrefour Koumameyong-Boué, l’exemple typique du calvaire des populations de l’interland au XXI ème siècle

[Société] mauvais état des routes du Gabon: l’axe Carrefour Koumameyong-Boué, l’exemple typique du calvaire des populations de l’interland au XXI ème siècle

Aujourd’hui, en 2022 et en plein XXIème siècle, parcourir le Gabon en prenant la route demeure encore un casse tête chinois. La quasi-totalité des routes de l’intérieur du pays sont en très mauvais état et presque imperceptibles en toutes saisons. C’est le cas de celles de la province de l’Ogooué ivindo, entre autres. Ovan-Makokou ; Makokou-Mekambo et particulièrement l’axe carrefour Koumameyong-Boué sont un cauchemar pour Citoyens fréquentant cette partie du pays.

Image prise par Ethique média Gabon / décembre 2021
Vue de la route avec un camion remorque coincé dans le bourbier axe Koumameyong-Boué. © RD. EMG

Les routes de l’interland du Gabon sont un calvaire pour les populations qui les empruntent au quotidien. La route étant le moyen de communication le plus utilisé, le plus proche d’elles et le plus accessible pour ces populations.

Mais hélas, avec un réseau routier composé d’un linéaire d’ environ 10.000 km, seulement 20% présentent un visage assez reluisant et peu contraignant; soit 2000 km de route bitumée et plus ou moins praticable, même en saison de pluie, tel que le déclarait le Directeur Général des études des infrastructures au ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux publics, lors du club presse Gabon logistique et transports, organisé en février 2021.

« …, aujourd’hui, sur un réseau routier de 10 000 km, nous avons à peu près 20% en état. Autant dire que c’est très peu.». Ainsi, s’était exprimé le Directeur Pierre Limboumba Nunes, cité par Gabon logistics, site d’actualité spécialisé dans la logistique et les transports au Gabon.

Pour la province de l’Ogooué ivindo, à l’instar de toutes les 8 autres que compte le pays, le spectre sombre étant quasiment le même, seul le déplacement vers Ovan, en venant de Lalara vers makokou, peut être motivant à faire. Rallier les autres localités de cette province quand il a plu est presque impensable. Ovan-makokou, Makokou-Mekambo est un parcours qui peut être fait en allé et retour en quelques heures seulement sur une route conforme et arrimée au siècle actuel. Malheureusement, dans son état actuel, il faudrait presqu’une journée entière sans repos pour y parvenir en allé simple et, en ayant un véhicule adapté à l’état piteux de cette route.

Quant-à l’axe carrefour Koumameyong-Boué, c’est un tronçon long seulement de 63 km et qui peut être traversé en moins d’une heure sur une route moderne. Mais, son état de dégradation avancée et son impraticabilité actuelle ne rendent pas la vie facile aux usagers. Le tronçon conduisant à Boué dans la Boue étant latérité, il faudrait pas moins de 7 à 10 heures de conduite et de calvaire, dans de Bourbiers longs de plusieurs dizaines de mètres qu’il faudrait réussir à passer, pour atteindre le bout du tunnel. C’est véritablement de la mer à boire !

À noter que cette difficulté quotidienne vécue par les populations de cette région du pays, occasionnée par la route traversant Nzanfieng ne peut être comprise et mesurée qu’après l’avoir, au moins une fois, traversée et vécue. Notre long périple dans cette partie du pays nous aura permis de la vivre et la réaliser.

Des centaines de gabonais souffrent dans des coins et recoins du pays, à cause du mauvais état de nos routes. C’est une souffrance qui est là, présente, depuis plusieurs décennies. Ce, malgré l’exploitation à outrance du bois, faîte par plusieurs entreprises forestières détenant des permis d’exploitation mais sans, concrètement, en faire profiter aux riverains, en particulier, et au pays en général.

Cependant, signalons que le tableau sombre, de l’état des routes de la province de l’Ogooué ivindo, que nous avons objectivement présenté, est une réalité qui peut être généralisée sur toute l’étendue du territoire national. Du Sud au Nord; de l’Est à l’Ouest en passant par le Centre, la santé de la route est la même et tres préoccupante.

Image prise par Ethique média Gabon, décembre 2021
Vue de la route boueuse menant à Boué . © RD. EMG

Les populations d’Onga, Aboumi, Boumango, Andjogo dans le Haut Ogooué en témoigneront; celles de Mimongo, où le véhicule y est aperçu une fois par semaine, n’en diront pas le contraire; Medouneu, Ndindi, Iboundji, Moulinguibindja, entre autres, en sont d’autres parfaits exemples. En gros, le Gabon souffre d’un gros problème de route et, ses populations avec.

Pour rappel, disons que le Gabon dispose, parmi ses structures de contrôle et d’entretien des infrastructures routières, d’un Fond Autonome Nationale d’Entretien Routier (FANER) dont la mise sur pied avait été adoptée par le Parlement gabonais lors d’une commission mixte paritaire le 04 décembre 2020. Mais, pour quels réels résultats ? That is a question!

UNO

Éthique Média Gabon

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