Santé

Présence du virus Ebola au Gabon : le ministère de la Santé dément la rumeur

Présence du virus Ebola au Gabon : le ministère de la Santé dément la rumeur

Alors que depuis quelques jours, la rumeur d’une éventuelle présence du virus de la maladie Ebola devient de plus en plus insistante et parcourt le pays à grande vitesse, le ministère de la Santé vient de publier un communiqué de presse pour démentir cette information et tordre le cou à la rumeur afférente, tout en mettant en garde des personnes à l’origine de ces fausses informations.

Finalement, la présence de malades à virus Ebola à Libreville ne serait qu’un fack. Le communiqué publié par le ministère de la santé et des affaires sociales vient clarifier les choses et de mettre fin à cette rumeur.

À en croire à ce dernier, aucun cas de maladie à virus Marburg, encore moins à Ebola, sur l’ensemble du territoire national, n’a été détecté à ce jour.

Le prétendu cas de l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo du pk 9 nr serait donc qu’une fausse alerte, qui consisterait à semer la panique chez les populations.

C’est donc dans l’optique de maintenir la tranquillité et d’éviter toute éventuelle panique aux populations du Grand Libreville, en particulier, et celles du Gabon en général, que le garant de la santé publique a tenu, via ce communiqué, à rassurer tout le monde, tout en promettant d’être réactif et transparent si la situation venait àcchanger.

Aussi, met-il en garde toute personne qui serait à l’origine de cette rumeurs, qui viserait à créer la panique dans le pays.

face à la recrudescence des fake news et autres infodemies, le ministère de la Santé et des affaires sociales invite la population à faire preuve de vigilance et de prudence et, communiquera régulièrement sur tout éventuel changement de la situation épidémiologique dans notre pays”, a-t-on pu lire du communiqué.

CWO

Santé : le SAMU social gabonais se dote des motos pour des interventions rapides en cas d’embouteillages

Santé : le SAMU social gabonais se dote des motos pour des interventions rapides en cas d’embouteillages

Au Gabon, il ne se passe plus un mois sans qu’une nouvelle et bonne action ne soit posée par le SAMU social gabonais, dirigé des mains de maître par le Dr. Wenceslas Yaba. Ce qui, d’ailleurs, lui vaut l’estime et l’amour des populations bénéficiaires de ses bienfaits. Aujourd’hui, on ne parle pas d’une intervention médicale, mais plutôt d’une d’une nouvelle acquisition en moyen roulant, notamment des motos, qui lui permettrait d’intervenir sur le terrain avec promptitude, en passant facilement  les d’embouteillages.

Le SAMU social gabonais, dirigé par le Dr. Wenceslas Yaba, compte désormais dans son parc automobile des motos-SAMU, en plus de ses nombreuses ambiances. Des motos-SAMU acquises par le soignant à zéro franc des populations démunies du Gabon, pour lui permettre d’être davantage plus rapide et plus efficace dans ces déplacements d’urgence.

C’est donc courant la semaine dernière, que le SAMU social gabonais présentait au public, via son Coordinateur général, sa nouvelle acquisition. Il s’agit des motos-SAMU, acquises pour lui permettre de se déplacer plus rapidement sur les lieux où son expertise et son assistance seraient sollicitées.

En effet, les motos n’ayant pas le même gabarit que les véhicules, celles-ci permettront aux médecins et autres personnels soignants du SAMU d’éviter les embouteillages et d’aller très vite où seraient-ils attendus, y compris dans des coins difficiles d’accès.

Il est à relever que ces motos-SAMU sont composées d’un coffre arrière, permettant aux soignants de stocker médicament, matériels médico-techniques et chirurgicaux, tout en se déplaçant très vite pour agir conséquemment.

Selon le Dr. Wenceslas Yaba, l’objectif visé par cette nouvelle acquisition est d’… “Élaguer et faire disparaître les décès évitables”, tel que l’a-t-il indiqué.

Ainsi, grâce aux nombreuses actions, sans cesse, menées en faveur des populations, ils sont donc nombreux ces compatriotes qui ne manquent pas d’occasion pour féliciter le Dr. Wenceslas Yaba, qui ne ménage aucun effort pour se mettre au service des populations en leur offrant gratuitement des soins, et même, du médicament et autres consommables médicaux.

Vivement que cet élan de solidarité nationale demeure et attire davantage de bonnes volontés pour sa pérennité.

H. L

Nkok: l’usine Santé Pharmaceutique serait en arrêt de production depuis 8 mois

Nkok: l’usine Santé Pharmaceutique serait en arrêt de production depuis 8 mois

L’usine Santé Pharmaceutique de Nkok n’aurait plus produit du médicament depuis huit mois déjà. Pour manque d’acheteurs, L’entreprise pourrait donc bientôt mettre la clé sous le paillasson, en entraînant la perte de plusieurs emplois .

Ali Bongo Ondimba, le président de la République gabonaise, au milieu lors d’un passage dans les locaux de santé pharmaceutique de Nkok

Inaugurée il y a moins de cinq ans par le président de la République Ali Bongo Ondimba, l’usine Santé Pharmaceutique de Nkok, spécialisée dans la production du médicament pour le traitement et la lutte contre certaines maladies endémiques telles que le SIDA, la tuberculose et bien d’autres, serait en cessation d’activité depuis déjà huit mois.

En effet, étant une entreprise de production, cette usine basée à la Zone économique spéciale de Nkok a besoin d’écouler sa production pour maintenir le cap et continuer de fonctionner normalement. N’ayant malheureusement pas reçu de commandes d’achat depuis un long moment, elle a dû mettre en pause certaines de ses activités, entraînant par conséquent la mise au chômage de plusieurs de ses employés.

Comme l’a dit son Directeur général, Santé Pharmaceutique de Nkok n’hésiterait pas à fermer ses portes si la situation perdurait. Car, avec 150 tonnes de médicaments produits, mais non écoulés, les pertes sont déjà énormes et estimées à près de 180.000.000 de francs CFA.

Ainsi, au regard de la situation déplorable que traverse cette entreprise asiatique, qui aurait pu suffisamment profiter au Gabon, sachant que plusieurs structures sanitaires et pharmaceutiques, publiques comme privées, expérimentent un manque criard de médicaments, l’on pourrait se poser la question de savoir, ce qui se serait réellement passé pour que Santé pharmaceutique de Nkok penne à écouler sa production alors qu’elle pratique des prix très abordables dont, 40% moins chers par rapport aux médicaments importés.

Cette situation porterait à croire qu’un lobbying serait bien établi au sein de l’Ordre national des pharmaciens, afin de faire de l’ombre à certains producteurs locaux de médicaments au profit des fournisseurs extérieurs malgré les coûts parfois élevés.

Ceci met sur la table la question du rôle de l’Etat gabonais qui, au vu de la situation, pourrait laisser croire que l’implantation de cette usine au Gabon aurait été un rêve vendu à ces partenaires asiatiques pour mourrir moins de 5 ans plus tard.

UNO

Consommation d’alcool : le Gabon une fois de plus premier du continent

Consommation d’alcool : le Gabon une fois de plus premier du continent

Le Gabon vient, une fois de plus, de confirmer sa place de leader continental en terme de consommation d’alcool. Ce positionnement en champion d’Afrique de consommation d’alcool a été révélé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), via son rapport d’enquête sur la question.

L’Organisation Mondiale de la Santé(OMS) a rendu public, le 26 septembre dernier, son dernier rapport en date sur la consommation d’alcool.

De celui-ci, le Gabon, jusque là leader du continent, garde sa place pour la troisième année consécutive, avec une moyenne de 9,1 litres d’alcool par an et par habitant de plus de 15 ans.

Ce nouveau classement de l’OMS sur la consommation d’alcool donne matière à réfléchir. Surtout sur le cas du Gabon, quand on pense que la période 2019-2022 aurait pu baisser la tendance grâce aux restrictions dictées par les autorités gouvernementales, lors de l’arrivée de la Covid-19; et la fermeture des débits de besoin pendant plus d’un an.

Qu’à cela ne tienne, le Gabon se positionne pour une énième fois sur la plus haute marche du podium, en se faisant accompagner par le Cameroun, deuxième avec 9 litres, et le Nigeria, troisième avec 8,9 litres.

Sur le plan mondial, la Biélorussie remporte la première place avec 14,3 litres d’alcool par an et par habitant de plus de 15 ans.

LNNA

[Gabon] Chaîne de solidarité: Omar Ben Sala appelle à l’aide suite à son AVC

[Gabon] Chaîne de solidarité: Omar Ben Sala appelle à l’aide suite à son AVC

L’artiste musicien, auteur du hit “Cady ma fille ” est actuellement alité dans un lit d’hôpital à Port-Gentil. Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), Omar Ben Salla a plus que jamais besoin de l’assistance de ses mélomanes et de toute bonne volonté. Une chaîne de solidarité a donc été lancée à cet effet. Nous ont confié des sources proches de la famille.

Coup dur pour les fans et membres de la famille de l’artiste Omar Ben Salla. Selon des sources proches de la famille, il aurait été frappé par un AVC en fin de week-end écoulé.

Interné à l’hôpital de Tchengué à Port-Gentil, l’artiste serait actuellement dans le besoin d’un soutien de ses fans et toutes personnes de bonne volonté.

C’est dans cette optique qu’une chaîne de solidarité a été lancée. Celle-ci vise à récolter un montant d’argent pouvant permettre à la famille de payer les frais d’hôpitaux et de la rééducation qui, sans doute, pourraient coûter les yeux de la tête à l’artiste.

Les personnes de bonne volonté sont priées de faire leurs gestes au numéro Airtel Money prévu pour la circonstance : 077.41.90.98, répondant au nom de Jean Blaise Oyono Nguema.

Cependant, il vaudrait mieux le signaler, ce brillant artiste de la Rumba gabonaise étant déjà handicapé moteur de naissance, un AVC non traité ou tardivement pris en charge pourrait davantage lui compliquer l’existence

Prompt rétablissement à Omar Ben Sala.

Hermann L.

[Enquête Santé] Amissa Bongo de Franceville : un hôpital régional à l’agonie qui manque du nécessaire

[Enquête Santé] Amissa Bongo de Franceville : un hôpital régional à l’agonie qui manque du nécessaire

L’hôpital Amissa Bongo de Franceville semble à l’agonie. Il ne se passe presque plus un jour sans que les usagers ne se plaignent du manque d’éléments basiques qu’une structure de santé de sa trempe ne devrait manquer. Des consommables élémentaires, pour des premiers soins, aux plateaux techniques, presque rien n’y existe.

Ils sont nombreux ces patients qui se plaignent des carences observées au centre hospitalier régional Amissa Bongo de Franceville.

Dans le cadre d’une enquête anonyme, menée par notre équipe, il nous a été permis de constater que cette structure sanitaire souffre de plusieurs maux. Partant des consommables de première ligne à certains plateaux techniques, le vide y est notoire.

C’est du moins ce que nous avons pu relever de nos échanges anonymes avec un certain nombre de patients admis dans cet établissement sanitaire à notre passage.

Interrogés sur la situation, ces derniers nous ont confié qu’il serait désormais fait obligation aux malades ou à leurs parents de fournir au personnel soignant un certain nombre d’outils de travail, tels que des gants.

“… lorsque nous avons été admis ici, on nous a demandé d’acheter des gants pour permettre aux infirmières de travailler”, nous a confié l’un d’entre eux, avant qu’un autre, accidenté, nous informe du manque d’appareils de radiologie dans cet hôpital.

Après l’accident, nous avons été admis ici en urgence. Delà, des radios nous ont été prescrites et nous avons été orientés vers une clinique privée pour le faire car, ne pouvant se faire à Amissa Bongo, par manque d’appareils”, a-t-il témoigné malgré lui et alité dans son lit d’hôpital.

Signalons, à toutes fins utiles, que le centre hospitalier régional Amissa Bongo de Franceville est la plus grande structure sanitaire de toute la province du Haut Ogooué, en dépit de toutes ses carences.

Notons également que dans le cadre de cet enquête, nous nous sommes rendus essentiellement dans les services de médecine, chirurgie, laboratoire, mais aussi radiologie. Dans ceux-ci, le manque du nécessaire est palpable.

Pour un cas grave nécessitant une transfusion sanguine, en plus du manque de poches de sang au laboratoire, il est demandé aux parents, non seulement d’en trouver eux-mêmes des donneurs, mais aussi, d’acheter en pharmacie des sacs isothermes (poches vide pour contenir du sang).

Des sacs isothermes contenant du sang.

C’est le même scénario pour placer une perfusion. Là aussi, il reviendrait aux malades de fournir aux soignants des cathlons, des perfuseurs, du sparadrap et même, du coton.

Cependant, dans le souci de mener une enquête juste et équilibrée, nous avons tenté de recueillir les avis du personnel soignant. Malheureusement, ceux qui ont été consultés n’ont pas daigné prendre la parole, pour des raisons méconnues de notre équipe.

Celle-ci est donc là, une situation réelle mais qui semble n’inquiète aucune autorité compétente. Et comme toujours, ce sont les populations qui en paient le prix, quand bien même cette structure serait en voie d’être transformé en centre hospitalier universitaire (CHU).

Vivement que les autorités compétentes jettent un regard sur cette situation, qui perdure, afin d’y apporter une réponse conséquente.

Cependant, l’on pourrait, sans risques de nous tromper, dire que le cas d’Amissa Bongo n’en est pas isolé. Car, le constat est quasiment le même pour les autres structures sanitaires de l’ensemble du pays.

Herman L.

[Gabon/Santé] lutte contre la drépanocytose: le CNTS lance la deuxième phase du dépistage gratuit du 8 au 15 août  

[Gabon/Santé] lutte contre la drépanocytose: le CNTS lance la deuxième phase du dépistage gratuit du 8 au 15 août  

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a, depuis lundi 8 août dernier, lancé la deuxième phase du programme de dépistage gratuit de la drépanocytose à Libreville. Déjà en cours au siège du CNTS situé au 38 rue du docteur Kong, cette opération va s’étendre jusqu’au 15 août prochain.

Considérée comme la plus fréquente et la plus grave des hémoglobinopathies manifestées en Afrique noire, avec une prévalence du trait qui varie entre 2 et 13% dans les régions sahéliennes; et entre 25 et 30% en Afrique centrale, la drépanocytose constitue une véritable problématique de santé publique au Gabon.

Avec 24% de porteurs du trait hémoglobine S et 2,2% d’homozygotes SS, la démarche qui consiste à se faire dépister pour connaître son profil, grâce à l’électrophorèse, est un très importante et très conseillée. Celle-ci permet de protéger son couple et de sécuriser la santé de ses futurs enfants, en les éloignant de toute éventualité de naître porteurs d’un trait de cette maladie.

C’est donc dans cette optique que le CNTS a lancé cette deuxième phase du dépistage gratuit de la drépanocytose qui a démarré lundi 8 août 2022 et prendra fin le 15 août prochain.

Pour cette opération, qui intervient après la première qui avait eu lieu le 19 juin dernier lors de la journée mondiale de la drépanocytose, le CNTS ouvre les portes de son siège, situé au centre ville à l’entrée du Centre hospitalier universitaire de Libreville, à toutes les catégories de personnes, de deux sexes et dont l’âge varie entre 5 à 50 ans.

C’est une superbe action du CNTS qui mérite d’être saluée, au regard de l’acuité avec laquelle se pose cette problématique et de l’impact de cette maladie dans la société gabonaise. Et, surtout quand on sait que l’examen de l’électrophorèse est habituellement payant.

Espérons que cette campagne, lancée par le CNTS à titre préventif, attire véritablement du monde, afin que le grand nombre sache désormais son profil, grâce à un examen d’électrophorèse gratuit, pour mieux déterminer avec quel autre profil se mettre en couple; et prévenir la naissance des enfants porteurs du gène de la drépanocytose.

CWO

[Santé] Gabon: 70% des malades atteints du VIH-SIDA ont accès au traitement

[Santé] Gabon: 70% des malades atteints du VIH-SIDA ont accès au traitement

Devenu source de querelles au Gabon depuis plusieurs mois, l’accès au traitement du VIH/SIDA a finalement atteint un pourcentage de plus de 50%. Selon l’Organisation des Nations Unies pour le Sida(ONUSIDA), 70% de séropositifs au Gabon ont accès au traitement.

C’est au cours d’une séance d’échange et de travail, que l’organisation en charge de la lutte contre le VIH SIDA a, par la voix de son représentant au Gabon, livré plus amples informations, en terme de statistiques sur des personnes atteintes de cette maladie en République Gabonaise.

Selon Françoise Ndayishimiye, la représentante de l’ONUSIDA au Gabon, 70% des séropositifs ont accès au traitement par des antirétroviraux(ARV).

En effet, il est à noter qu’au Gabon, environ 46.000 personnes vivent avec le VIH/SIDA. 36.000 d’entre eux, soit 82%, connaissent leur statut.

Quant-à leur accès aux médicaments, on dénombre environ 25.375 personnes, soit 70%, qui y ont accès.

Ces chiffres ont été communiqués au public, en présence des acteurs de la lutte contre la propagation du VIH-SIDA au Gabon, dont le ministère de la santé, les partenaires à la lutte, les acteurs de la prise en charge, la société Civile, etc.

Cependant, en terme de perspectives, Emmanuel Patrick Efame Eya, conseillé en information stratégique au bureau de l’ONUSIDA, a fait noter que, de plus en plus de personnes vivants avec le VIH SIDA (PVVIH) ont accès aux tests relatifs à la charge virale.

« On peut déjà se féliciter parce qu’avant, on n’avait pas un grand nombre de personnes qui pouvaient faire la charge virale. Mais aujourd’hui, on a quand même pu atteindre plus de 10.000 personnes qui en ont accès, et dont plus de 6 000 ont une charge virale indétectable. Ce sont des rapports qui sont encourageants » a t-il fait mention.

L’accès au dépistage du VIH-SIDA étant facilité au Gabon, beaucoup de citoyens devraient être amenés à vérifier leur statut afin d’être fixés sur la question. Car, vivre en connaissant son statut sérologique est mieux qu’être dans l’ignorance. Plutôt la maladie est dépistée, mieux serait la prise en charge.

CWO

[Gabon] Communauté : rideau sur la formation des référents à l’initiative du RENAPS/AJ, le Fond Mondial et leurs partenaires

[Gabon] Communauté : rideau sur la formation des référents à l’initiative du RENAPS/AJ, le Fond Mondial et leurs partenaires

Tombée des rideaux sur la session de formation des relais communautaires, organisée par le Réseau National pour la Promotion de la Santé Sexuelle et Reproductive (RENAPS) et le Fond Mondial. Celle-ci s’est tenue à Libreville du 05 au 08 juillet 2022 avec l’apport des experts venus du Copil Corona virus, des Programmes nationaux de lutte contre la Tuberculose, le Paludisme et le VIH SIDA.

Une vue des participants issus de l’association des personnes handicapées du Gabon/ © RD. EMG

Ce sont au total plus de 80 référents communautaires qui ont pris part à cette session de formation, articulée autour d’un certain nombre de modules touchant le VIH SIDA, la tuberculose (TB), le Paludisme, et meme la COVID-19 et son impact sur la prise en charge des autres infections au Gabon.

Venus de l’intérieur du pays et de Libreville, ces participants ont représenté chacun une organisation communautaire de laquelle est-il membre, à l’instar de la Croix Rouge Gabonaise(CRG), SIS Gabon, Assoaf, l’Association Nationale des personnes handicapées, le Mouvement Masuku Autrement dans l’inclusion et la Noblesse (La MAIN) et bien d’autres.

Constitués en deux grands groupes, ces Relais communautaires (RC), encore appelés Assistants de Santé Communautaire (ASC) ont tous bénéficiés d’un renforcement des capacités quant-à l’importance que revêt leur rôle dans cette chaîne pour l’obtention des meilleurs indicateurs, pouvant conduire à la mise en place des mécanismes efficaces et efficients pour la lutte contre le SIDA, la TB, le Paludisme et la COVID-19. Un ensemble de maladies qui, semble-t-il, ont des forts liens à certains niveaux.

Ainsi donc, 4 jours ont suffit pour ces ateliers qui se sont achevés hier, vendredi 08 juillet 2022, sous une note de satisfaction de la part des participants, qui se sont dits aptes à rejoindre leurs régions et départements sanitaires pour se mettre au service de la communauté, en mettant en pratique ce qu’ils ont reçu, pour la recherche, le suivi et l’accompagnement des maladies.

À la clôture de celle-ci, les référents communautaires ont rejoint leurs domiciles après avoir reçu une partie du paquetage destiné à leurs missions de terrain, tout en remerciant le Fond Mondial pour son implication comme en tant que plus gros partenaire financier dans cette aventure du don de soi à la communauté, avec déjà près de « 3 milliards » d’investissement au compteur, dans cet important projet, depuis 2016 à aujourd’hui.

UNO

[Santé] COVID-19 au Gabon: la courbe de contamination grimpe progressivement

[Santé] COVID-19 au Gabon: la courbe de contamination grimpe progressivement

Plusieurs mois après la chute, presque totale, du nombre de cas positifs à la Covid-19, la tendance semble se renverser depuis un moment. Ainsi, malgré la sortie du Ministre gabonais de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, pour évoquer ce rebond des cas covid-19, on constate  que la courbe continue de grimper. Ce qui fait comptabiliser au pays un nombre total des cas Covid-19 positifs de 281, au regard du dernier rapport en date du Copil.

Après plusieurs mois de levée des mesures restrictives contre le Corona virus, et l’absence remarquée des cas de contamination sur l’étendue du territoire national, le virus semble s’être ravisé pour sévir à nouveau au Gabon.

En effet, depuis un moment déjà, les rapports publiés par le Copil Corona virus, sur la surveillance épidémiologique au Gabon, nous indique que le pays enregistre une montée progressive des cas testés positifs à cette pandémie. Ce, dans 4 provinces sur les 9 que compte le territoire national.

En guise de référence, le rapport datant du mercredi 29 juin 2022, publié par le Copil Corona virus, entité en charge de la gestion de cette pandémie au Gabon, relève que le pays compte actuellement 281 personnes contaminées.

Celles-ci sont réparties et identifiables dans 4 provinces dont, l’Estuaire qui bat le record avec 201 contaminées ; l’Ogooué-Maritime qui totalise 67 cas Positifs ; le Haut-Ogooué qui en compte 11; et enfin dans le Woleu-Ntem où on en retrouve 2.

À ce titre et dans l’optique de faire face à cette montée progressive de la contagion, le Ministre de la santé, le Dr. Guy Patrick OBIANG, interpellait déjà les populations, lors de sa dernière sortie médiatique, sur la nécessité de rester focus et de continuer de respecter toutes les mesures préventives.

Ainsi donc, la population est invitée, selon les autorités sanitaires, au port du masque dans les lieux publics, afin d’éviter une propagation rapide de la maladie. C’est d’ailleurs dans cette lancée que s’est exprimé le Porte parole de la Présidence de la République, Jessy EKOGA ELLA, lors de sa conférence de presse tenue hier vendredi 1er juillet 2022. Il a, lors de ces échanges avec la presse, invité les populations à plus de vigilance et d’engagement Pour cette lutte.

CWO