Sans-abris : un phénomène grandissant à Libreville
À Libreville, la capitale gabonaise, les garages, échangeurs et les abris bus sont de plus en plus transformés en dortoirs par plusieurs personnes sans domicile fixe. Un phénomène qui, chaque jour, prend de l’ampleur sans que les autorités compétentes ne disent mot.
Femmes, hommes et enfants sont confrontés à ce phénomène dit “des sans-abris” auquel sont exposés, en grande majorité, des expatriés venus au Gabon à la recherche d’une vie meilleure.
Ainsi, n’ayant donc pas de la famille sur place, beaucoup sont livrés à eux-mêmes, explorant ainsi la rue comme l’unique issue qui s’offre à eux. Et, les garages, les abris bus et les échangeurs quant-à eux servent de chambres à coucher pour ces derniers.
De Libreville à Owendo, en passant par Akanda, la situation est quasi la même. Il suffit de sortir tard dans la nuit, pour se rendre compte de l’ampleur de la situation qui évolue, chaque jour un peu plus, dans une société dont, de l’autre côté, le phénomène d’insécurité est non négligeable.
De là, au vu de l’évolution de la situation, les autorités compétentes devraient regarder de plus près ce problème, qui touche tant les expatriés que les gabonais, transformant ainsi quelquefois les salles de classes, ou encore, les bureaux administratifs en lieux pour coucher. Quand on sait qu’un tel phénomène, ternit l’image d’un pays qui, à l’international, présente le visage d’une nation eldorado.
CWO
