[Hommage] Gabon: pour Louis Patrick MOMBO, une Assemblée Générale, des enseignants, aura lieu ce samedi 4 décembre à l’EP.Martine Oulabou

En deuil, dû à la disparition d’un de leurs leaders syndicaux, notamment Louis Patrick MOMBO, des enseignants organiseront une grande Assemblée Générale, à la mémoire de ce dernier. Ce sera l’étole Publique Martine Oulabou de Libreville qui abritera ces retrouvailles. Ce qui serait une occasion pour la coopération enseignante de rendre un vibrant hommage, mérité, à un de ses membres, brutalement rappelé à Dieu.

En effet, dans l’optique de poursuivre le mouvement de grève, lancé depuis déjà près de 3 mois dans le secteur de l’éducation nationale au Gabon, sous la direction la coalition syndicale SENA/ CONASYSED, dont feu Louis Patrick MOMBO fut un des principaux leaders, plusieurs regroupements d’enseignants seront organisés à travers le pays, certainement pour statuer sur la teneur à donner à leur mouvement de grève, après le décès du Délégué Général de la CONASYSED.

Pour ceux exerçant ou de passage à Libreville et ses environs, c’est l’école publique, baptisée du nom d’une autre héroïne de la lutte dans le secteur éducation, Martine Oulabou, très tôt précipitée dans l’au-delà, qui recevra la rencontre, prévue pour 10h.

C’est donc là, une énième occasion pour les chargés des cours, pour qui MOMBO Louis Patrick a passé une bonne partie de son existence à lutter, de se recueillir tout en lui rendant un hommage bien mérité.

De ce fait, un dresse code a été déterminé, notamment avec des couleurs blanche et noire: un tee-shirt, un polo, une chemise etc., pour la première citée et, une bavette et un brassard( celui-ci peut être un morceau de tissu noir attaché au bras droit) noirs pour la dernière.

Cependant, à quelques deux semaines de la fin du premier trimestre, l’on ose espérer que la perte de ce citoyen, syndicaliste et défenseur des droits des enseignants, amènerait le gouvernement à revoir sa position d’inattention et son mutisme face aux revendications de ses partenaires sociaux à l’éducation.

Des solutions pérennes aux problèmes posés par ces acteurs de l’école gabonaise y sont vivement attendues.

OUN