Gabon: L’ONG agir pour la paix au cœur du 1er sommet sur la médiation
Ce samedi 5 novembre 2022 s’est tenu, à l’auditorium du ministère des Eaux et forêts, le 1e sommet sur la médiation. Un événement organisé par l’ONG agire pour la paix, avec pour thème central : “Tous unis contre la haine.”
Prenant la parole, le coordinateur du sommet sur la médiation, par ailleurs Vice-président de l’ONG Agire pour la paix, Maurice Youomo Okalas est d’abord revenu en quelques mots sur la définition même de la médiation qui, de ses dires, “ … est un mode de règlement de différends à la miable. Elle est volontaire quant-on fait face aux problèmes, soit qui nous dépassent, soit qui menacent la paix de tout le monde”.
Dans le même élan, a-t-il poursuivi en disant : “…. dans le cadre du Gabon, la médiation peut être importante dans les foyers”, en permettant “…de diminuer les divorces en faisant appel à la bonne foie de tous. En politique, nous aidons les différents acteurs à s’accorder au-delà des intérêts personnels, pour l’intérêt de tout le monde.”
Ainsi, pour la parfaite structuration des échanges, le comité d’organisation a opté pour quatre (4) panels, dont le premier composé des chercheurs et des journalistes. Celui-ci s’est appuyé sur le rôle que devrait jouer l’école en brisant le Tabou du “l’autre étranger”, donc dangereux. Ce panel est également revenu sur la place que devrait naturellement occuper la femme pour ne pas socialement la frustrer.
Ensuite, le deuxième panel qui était composé des ministres du culte (chrétiens et musulmans). Ces derniers ont sans surprise prêché pour leur camp, non sans revenir sur l’apport que pourrait avoir la religion dans la résolution des conflits à la miable. À cet effet, chrétiens et musulmans sont tombés d’accord sur le fait que “… la médiation était le moyen de résolution de conflits proposé par la divinité. »
Le troisième panel, pour ne citer que ceux-là, était composé de la société civile. Ici, il a plutôt été question de revenir sur le rôle de médiateur que devrait jouer ce composant sociétal qui, d’ailleurs, n’est pas le moindre au regard des défis et des missions qui sont siens. Sa partition devrait donc être d’une importance capitale.
Il est à noter que ces importants travaux, tenus le samedi dernier, permettront à l’ONG initiateur de mieux structurer son déploiement sur le terrain, avec des mesures et des rouages qui lui sont adaptés.
Au vu de ce qui a été prises comme résolutions, il ya lieu de retenir que cet événement, premier du genre organisé par l’ONG Agir pour la paix, serait le premier d’une longue série à compter de maintenant. Car, Agir pour la paix ambitionne, au-delà du quotidien, de jouer un rôle majeur lors de la prochaine joute électorale de 2023.
CWO
