[GABON] Bit à cul: députés et sénateurs gabonais optent pour l homosexualité

Présentée au parlement par le gouvernement Julien NKOGHE BEKALE pour vote, la proposition de loi dépénalisant l’homosexualité a finalement été votée en majorité par les parlementaires gabonais.

l’Assemblée nationale était la première chambre du parlement à se prêter à cet exercice.
Dans l’ensemble, le vote s’etait soldé par un score de 48 votes  »pour », 24 votes  »contre » et 25 abstentions.

Le vote portant sur la modification de la loi n° 042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal en République gaboanse, ayant reçu un vote majoritaire du  »oui » le 23 juin dernier, est passé ce lundi 29 au SÉNAT pour subir le même procédé.

À leur tour, les sénateurs, souvent considérés comme des sages au regard de leurs âges avancés, ont dans leur grande majorité opté pour la rupture avec les us et coutumes gabonaises. Ils ont voté majoritairement pour la dépénalisation des rapports sexuels contre nature (homme-homme/femme-femme).

Le résultat du vote est précisément le suivant : 59 votes  »pour », 17  »contre » , 4 abstentions et 3 bulletins nuls.

Ce-ci étant, le parlement ayant déjà voté majoritairement pour le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur au Gabon depuis juillet 2019 dépénalisant l’homosexualité, il revient au président de la République de promulguer cette loi si jamais elle n’est pas portée au près de la Cours Constitutionnelle, à la demande des citoyens ou des organisations telles que des partis politiques etc.

À cette à allure, des questions aussi préoccupantes les unes que les autres se posent. Après la dépénalisation de l’homosexualité, quelle autre dérive actuellement prohibée au même titre que l’homosexualité serait depenalisée?  »Le viol, le braquage ou le crime rituel ? S’interrogeait déjà madame Sidonie Flore Ouwè, ancienne procureur de la République gabonaise près du tribunal de première instance de Libreville.

O. N. U. pour la Rédaction d’Éthique Média Gabon