Ministère gabonais de la Culture: deux artistes nommés directeurs
Le Conseil des ministres, de ce lundi 20 février 2023, vient de porter aux postes de directeurs deux artistes gabonais. Le rappeur et producteur Franck Ba’ponga, de son vrai nom Franck Stéphane Dibault, et Angele Asselé ont été respectivement nommés directeur des Arts et du spectacle, et directrice des Arts et des industries culturelles. Des promotions qui, sans doute, feront plaisir à la corporation artistique et culturelle du Gabon.
Après la nomination de l’ancien rappeur Massassi, Max Samuel Oboumadjogo à l’état civil, au poste de ministre délégué au département de la Culture et des Arts, avant d’être aujourd’hui ministre plein, le tour est à deux autres artistes gabonais d’êtres nommés dans la haute administration. Il s’agit de Franck Ba’ponga et d’ Angèle Asselé.
En effet, à l’issue du Conseil des ministres présidé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, ce lundi 20 février 2023 à 11h, le rappeur Franck Ba’ponga, de son vrai nom, Franck Stéphane Dibault, et la chanteuse Angèle Asselé ont eu le privilège d’être choisis parmi les artistes gabonais pour, respectivement, gérer la Direction générale des Arts et du spectacle, et celle des Arts et des industries culturelles.
Des nominations de deux autres acteurs culturels aux postes de responsabilité, qui, à l’instar de celles de Régis Massimba et Serge Abessolo à l’Institut gabonais de l’image et du son(IGIS), tentent de mettre en évidence la volonté du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de rehausser l’image de l’artiste gabonais, en leur donnant la possibilité d’être dans la posture qui pourrait leur permettre trouver, eux-mêmes, les solutions aux difficultés auxquelles font face leurs frères d’arts.
Car, dit-on, “On n’est mieux servi que par soi-même”, mais aussi, “chacun prêche pour sa propre chapelle”. Vu dans ce sens, si le ministre de la Culture est un ancien artiste et que ses directeurs généraux sont également des artistes, l’on pourrait quand-même croire qu’un certain nombre de problèmes et de revendications souvent présentés par les acteurs culturels du Gabon pourraient, d’un moment à un autre, trouver des solutions de façon progressive.
À noter que la question du statut de l’artiste, qui est une une revendication qui date de plusieurs années, avait été posée sur la table du gouvernement le 21 janvier dernier, par l’actuel ministre de la Culture et des Arts, monsieur Max Samuel Oboumadjogo, sous forme de projet de loi portant statut de l’artiste en République gabonaise.
CWO
