Clean Africa: en grève, les agents optent pour la cessation des activités

En grève depuis quelques jours déjà, pour revendiquer auprès de leur hiérarchie le respect scrupuleux de leurs droits, en revoyant leur traitement salariale, améliorer leurs conditions de travail et leur apporter une assistance médicale, les agents de Clean Africa, cette entreprise en charge de la Collecte et du recyclage des ordures ménagères dans le Grand Libreville, ont décidé le weekend écoulé de la cessation de leurs activités jusqu’à nouvel ordre.
Ayant pour mission principale, le maintien en état de salubrité le Grand Libreville, en collectant les ordures et en balayant les rues, les agents de la société Clean Africa sont désormais vent debout pour revendiquer l’amélioration de leur traitement salariale et leurs conditions de travail.
Aussi, revendiquent ils une assistance maladie, au regard des conditions dans lesquelles ils exercent, et sans quoi ils ne pourraient renouer avec le travail.
En effet, exposés à plusieurs maladies du fait d’être quotidiennement en contact avec les ordures et les odeurs, et du manque de matériel adéquat pour leur protection pendant le travail, les agents de Clean Africa observent un mouvement de grève dans l’optique de se faire entendre par leur hiérarchie, avec qui sont-ils en négociation, sans suite, depuis 4 mois, dans l’optique de trouver des solutions à leurs légitimes revendications.
Malheureusement, n’ayant jusque là pu avoir une oreille attentive, leurs revendications, qui tournent autour du paiement régulier et la revalorisation de leur traitement salariale proportionnellement au travail qu’ils abattent, les ont poussé à la cessation des activités en fin de semaine dernière.
Une situation qui, sans doutes, fera ressentir leur absence dans les rues du Grand Libreville par la présence des montagnes d’ordures qui risqueraient d’envahir les rues si rien n’est fait pour ramener ces agents sur le terrain.
Vivement que les responsables de Clean Africa et leurs agents parviennent à trouver un terrain d’entente, après avoir favorisé le dialogue comme moyen de sortie de crise. Car, de celui-ci jaillit la lumière, dit-on!